Bernoulli, Johann I an Scheuchzer, Johannes (1719.04.12)
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Autor | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Empfänger | Scheuchzer, Johannes, 1684-1738 |
Ort | Basel |
Datum | 1719.04.12 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 668, Nr. 49 |
Fussnote |
J'espere que vous aurez reçû la derniere[1] que je vous ecrivis la veille du jour qu'on me rendit la vôtre du 19. Mars[2] accompagnée d'une feuille de la Declamation de Mr. Hofmeister.[3] Du depuis j'ai reçû tout le Seculare Sacrum que vous avez eu la bonté de m'envoyer quoi que sans Lettre, dont je vous suis obligé. Ma dite derniere etoit dans un paquet contenant deux exemplaires de la Dissertation de la lumiere mercuriale[4] l'un pour vous et l'autre pour Mr. votre Frere à qui je fais mes complimens: C'est un de vos compatriotes nommé Mr. Meyer Cand. Min.[5] qui passant par ici et me faisant l'honneur de me venir voir s'est chargé de vous apporter ce paquet, j'apprendrai s'il vous l'a livré. Vous aurez vû par ma Lettre, que je sçavois déja le mauvais succés de votre vocation,[6] je ne veux pas vous entre tenir de nouveau sur[7] cet accident facheux, pour ne pas aigrir et renouveller notre douleur, je l'appelle la notre, car je vous proteste que j'en suis autant et peutetre plus mortifié que vous meme: mettons donc la en oubli, et esperons que le Ciel vous preparera ailleurs une fortune meilleure, puisque il manque rarement[8] de recompenser les Gens de merite, entre lesquels je vous compte des premiers. Il seroit bien juste qu'on tirast en consideration la peine et les soins infatigables que l'administration du bibliothecariat vous en a causé: mais il semble qu'il en est chez vous, comme chez nous où les services qu'on rend au public sont souvent tres mal payés, aulieu que plusieurs de ceux qui n'ont ni merite ni zele pour la patrie, s'engraissent du plus clair de ses revenus. J'ai pris une resolution semblable à la vôtre, car vous sçavez que j'ai la charge de visitateur de notre Ecole; mais vous ne sçavez peutetre pas qu'aprez avoir travaillé pendant près de cinq ans à une Reforme generale de notre Ecole qui est dans une derniere deroute; ce qui m'a donné à moi en particulier une peine infinie au depens de mon repos, de ma santé, de mes àffaires domestiques qu'il m'a fallu negliger pour vaquer à ce travail; pour visiter journellement; pour observer les abus; pour ecrire, pour dresser des projets, pour courir ça et là, pour disposer les Esprits revoltés à consentir à cette Reforme; enfin pour obtenir l'agréement du magistrat, et apres avoir surmonté un nombre infini d'obstacles, lorsqu'on étoit pret de mettre en oeuvre le nouveau reglement qui a couté tant de peine et qui fut approuvé et applaudi par touts ceux qui ont à coeur le bien et la bonne education de la jeunesse, voila que je ne sçai par quelle intrigue le Magistrat revoque son agreement sur le rapport de quelques plaintes frivoles que quelques malintentionés (qui ont leur interest dans la confusion) ont formées; et ainsi voila tout d'un coup mis à terre toute notre esperance et avec cela rendu inutile un travail infatigable de 5 ans.[9] Vous croirez peutetre que j'en ai eu du profit et qu'on m'a recompensé largement, mais sçachez qu'on ne m'a pas payé le papier que j'ai consumé à faire des remarques et des projets; il falloit me contenter du salaire ordinaire que j'avois en qualité de visitateur deja avant le commencement de cette reforme echouée; combien pensez vous que ce salaire porte annuellement? il porte douze Livres, n'est ce pas beaucoup? cette somme vaut bien à me faire faire des souliers que j'use en courant continuellement dans l'Ecole. Je ne dis rien de l'utilité que j'ai portée au Fiscus[10] de l'Ecole, qui pendant mon visitatoriat a epargné pour le moins quelques milles florins, qu'il auroit perdu sans ma vigilance par la malversation de ....., Vous m'entendez bien! Vous vous imaginerez aisément, que ma vigilance, mon zele, mon exactitude à examiner les Contes, ne m'a pas procuré de bons amis: ainsi las de travailler plus longtemps en vain pour un public ingrat, je suis fermement resolu de demander encor une fois ma dimission de la charge[11] de Visitateur (car je la demandai déja l'année passée sans m'avoir été accordée). Je ferai cela le premier dimanche du mois de Mai, qui est le jour où on a la coutume d'elire un nouveau Recteur Magnifique et de distribuer les autres munera academica ambulatoria comme aussi d'integrer les charges perpetuelles s'il y en a de vacantes soit par la mort ou par la resignation de quelcun comme sera le visitatoriat que je veux abandonner quoi qu'on me dise pour me persuader de le retenir. Quant à la harangue de Votre Declamateur,[12] non seulement j'ai lû les apostrophes que vous m'avez indiqués contre les pietistes, l'oeconome Bodmer et les mathematiciens; mais j'ai pris la peine de parcourir toute la piece. Je la trouve assez bien ecrite pour le style, quoi que il soit un peu affecté et pompeux; Je crois pour le reste que le pauvre Mr. Hofmeister est un bon vieillard enteté et opiniatre, comme les Vieillards sont ordinairement, par consequent incorrigibles et passionés d'un zele aveugle jusqu'à se laisser bruler pour les opinions qu'ils ont imbibés dans leur jeunesse. Ce qui a fait parler le bon Homme si rudement contre les Mathematiciens, c'est la pure ignorance, ars non habet osorem nisi sui ignorantem; en effet il faut étre bien ignorant pour traiter d'impies ceux qui arcana Coeli, cursum astrorum, motum maculasque Solis dimetiuntur:[13] Il est vrai que Mr. Hofmeister proteste, quod non Astrologiae (il veut dire sans doute Astronomiae) vel Matheseos usum sobrium damnat, sed eos, qui Scripturae S. falli et fallere nesciae, clarissima verba ad sua placita et hypotheses inflectunt temere;[14]mais je voudrois que notre Grison me montrat les endroits de la S. Ecriture où il est defendu d'observer le ciel, de messurer les cours et les mouvements des Astres et Planetes, de contempler les taches du Soleil, enfin d'aprofondir les merveilles et les Arcana de ce vaste Univers et de reconnoitre par là la Grandeur et la Majesté du Createur. Comment est il possible, qu'il y ait des Gens qui sont asséz betes pour condamner une Etude aussi innocente que l'Astronomie? une etude, dis-je, qui seule seroit capable de ramener un atheé à la connoissance d'un Etre souvrain et Tout puissant, et beaucoup plus capable de convertir un Payen que ne seroient mille theologiens de la trempe de Mr. Hofmeistre, dont l'art de convertir est fort semblable à celle des Moines et des Jesuites qui demandent une obeissance aveugle sans permettre qu'on se serve de la raison humaine et de l'astronomie, il faudra bannir les Ephemerides et les Almanachs, parce qu'ils nous marquent les situations et les mouvements des Astres et des planetes pour les temps à venir, ce qui est une impieté horrible: ainsi nous vivons desormais comme les betes, sans distinction de jours, de saison, de phases de lune, d'Eclipses et meme de fetes qui dependent du mouvement du Soleil et de la lune; à dieu donc à tout reglement des temps pour les affaires, tant ecclesiastiques que civiles. Vos Pasteurs et ministres comment sçauront ils quand il sera Pâque l'année qui viendra? il faut que les Astronomes, qu'ils veulent exterminer, le leur enseignent. Je sçai bien qu'il y avoit ancienement en Italie une nation qu'on apelloit Rutulos, mais je ne connois point de Rutilos à moins que le declamateur Lui meme ne soit un Rutilus c'est á dire un Rousseau.[15] Qu'est ce que c'est pag. 25 que Vôtre formula henotica sur laquelle vos theologiens sont obligés de jurer?[16] Qui sont ces docti sed tumentes et ventosi?[17] est ce peutetre nostre Mr. Werenfels qui en est un selon le declamateur? dites moy aussi qui est le μυριοτéχνης dont il parle à la meme page. Il parle bien librement de L'Empereur Leopold et de Louis XIV; leurs successeurs[18] pouroient s'en ressentir un jour d'une maniere funeste à votre republique. Ma femme et mes enfans vous font leurs compliments. Je suis avec un attachement indissoluble Monsieur etc. votre tres humble etc. J. B.
à Bale ce 12. Avril 1719.
P. S. J'ajoute Mon cher Ami cette feuille pour vous dire qu'aprez ma lettre achevée je reçois dans ce moment la vôtre du 9 de ce mois[19] avec le present des deux Exemplaires de Vôtre Idea Operis Agrostographici[20] dont je vous rends mille graces; c'est apparemment le cadet de mes deux Fils ainés[21] auquel vous avez destiné l'un de ces deux exemplaires qui est Etudiant en medecine et qui se trouve presentement à Heidelberg chez Mr. le Docteur Nebel[22] tres Celebre Professeur en Medecine: Je lui enverrai donc son exemplaire par occasion. Je suis ravi d'apprendre que la Dissertation de Phosphero mercuriali[23] ait le bonheur de vous plaire. Vôtre sufrage lui fait plus d'honneur que le venin de mille Hartsoekers ne lui fera de tort. J'ai amplement parlé dans ma lettre sur la Declamation insipide de Votre Hofmeister[24] qui devroit porter plutot le nom de Pedant que celui de Maitre Aulique; c'est pourquoi[25] je n'en dirai plus rien. L'Histoire de notre Rhin est à peu pres celle que vous dites: Mr. Levrat[26] aprez avoir fait une encloture de pilotage autour[27] de la breche qu'on devoit reparer tacha de puiser l'eau par le moyen des moulins qu'on appelle chapelet,[28] mais il s'apperçût d'abord[29] qu'il travailloit en vain, l'eau enfermée dans l'encloture ne voulant point baisser et demeurant toujours à la meme hauteur; il s'avisa donc de faire encore un parois de planches au dedans du pilotage laissant un interstice de 2 à 3 pieds, qu'il remplit de terre grasse pour faire une espece de digue et pour oter ainsi (comme il croyoit[30]) toute la communication de l'eau exterieure avec l'interieure par des ouvertures secretes, ce qui étoit effectivement[31] faire un ouvrage qu'on appelle batardeau (Wasserstuben), et qu'au commencement il ne vouloit point faire, disant que cela couteroit trop et que le pilotage de la maniere qu'il le feroit[32] seroit assez serré pour empecher la transpiration de l'eau, mais avant que d'en venir là il fit encore d'autres tentatives[33], qui n'eurent point de succés. Le batardeau étant achevé, on pompa l'eau, ce qui alloit bien d'abord; mais un des diaphragmes du departement qu'il vouloit[34] vuider (car il faut savoir qu'il avoit divisé toute l'encloture en departements par des diaphragmes) n'ayant pas été assez robuste[35] et ne pouvant plus soutenir la pression de l'eau du dehors, fut rompu tout d'un coup en sorte que voila ce departement ruiné et rempli d'eau comme au commencement; bien heureux sont ceux qui devoient travailler à la reparation de la breche, car si le diaphragme eut tenu ferme jusqu'à ce qu'on eut travaillé à cette reparation, et qu'il vint àlors à etre enfoncé, les pauvres ouvriers auroient été tous noyés. Il falloit donc recommencer à faire un autre diaphragme et avec cela touts les[36] autres pour les rendre plus forts, et plus massifs parce qu'on voyoit qu'ils étoient[37] trop foibles: aprez cela on se remit à pomper l'eau, dont on vint à bout en 3 ou 4 jours, mais helas! la joye ne dura pas longtemps, car dans le temps qu'on croyoit que le departement étoit presque à sec, on s'aperçût avec étonnement que l'eau perçoit et revenoit de toute part et meme de dessous la terre grasse et aussi du fond comme une source vive, ce qui en peu d'heures s'augmenta tellement, que malgré toute la diligence qu'on employa à pomper il entra plus d'eau qu'on n'en faisoit sortir: pour moi je ne m'en etonne pas tant, vû que le Rhin ayant là une profondeur de 24 à 25 pieds, la pression de l'eau exterieure[38] etoit si grande q'elle devoit necessairement peu à peu se faire un passage par les fentes des pierres et des rochers que les gros pilots etant battus à coups de mouton avoient fendus, et lesquelles fentes etant bouchées seulement de terre grasse, se sont rouvert par la pression continuelle et par le mouvement de l'eau qui a delayé et emporté cette terre qui remplissoit ces fentes, si bien que l'eau a miné et creusé jusqu'à tant qu'elle penetra et fit ce mauvais effet[39] qui imposa silence et fit cesser entierement le travail. Voila où on en est. Les depenses inutiles que l'on a employées à cela montent seulement à 14 ou 15000 florins ce qui est peu de chose pour un etat riche et puissant tel que le notre. Mr. Levrat pris congé fort consterné, on lui offrit pourtant une recompence de 100 ecu blancs outre qu'il fut defrayé pendant tout le temp qu'il etoit ici,[40] mais il refusa genereusement ces 100 Ecû, on dit qu'il se tient presentement à Lion, n'osant pas retourner à Geneve, quelques autres dissent qu'il s'en va en Espagne à la Guerre. J'apprend aujourdhui qu'un certain[41] entrepreneur nommé Racine[42] qui se trouve ici depuis[43] longues années, a entrepris l'ouvrage du Rhin,[44] il doit meme avoir commencé aujourdhui à y travailler, je ne sçai par quel desein il pretend d'y reussir, le temps nous l'apprendra. Adieu.
Fussnoten
- ↑ Dieser Brief Johann I Bernoullis an Johannes Scheuchzer von Ende März 1719 ist anscheinend nicht erhalten.
- ↑ Johannes Scheuchzer an Johann I Bernoulli von 1719.03.19.
- ↑ Hofmeister, Johann Kaspar, Oratio secularis de magnis in Ecclesiam Tigurinam, inde a primo ad ejus ad secundum a reformatione jubilaeum, collatis a Deo beneficiis, in: Seculare sacrum in honorem Dei ter opt. max. ob ecclesiam ab erroribus in doctrina, in cultu a superstitione, et rempublicam a servitute et contemptu clericali, ducentis abhinc annis, ministerio M. Huldrici Zuinglii, feliciter liberatam ... celebrabunt Joh. Caspar. Hofmeisterus, ... David Holzhalbius, ... Joh. Jacob. Reutlingerus ..., Tiguri [Zürich] (D. Gessner) 1719, pp. 3-36.
- ↑ Bernoulli, Johann I/Nebel, Wilhelm Bernhard, Dissertatio physica de mercurio lucente in vacuo quam annuente aeterno luminum patre permissu sapientiss. Philos. Ord. in Univ. Basil. sub praesidio viri excellentissimi, celeberrimi Joh. Bernoulli, Ph. et M ed. D. Math. P. P. trium societatum scient. Gall. Angl. et Boruss. Socii, patroni et praeceptoris sui omni observantiae cultu prosequendi, publico eruditorum examini submittit ad d. 24. Mart. MDCCXIX Wilhelm. Bernhard. Nebel, Hasso-Marpurg. M. C. Auctor. In auditorio collegii inferioris, Basileae (F. Lüdi) [1719] (= Op. 112).
- ↑ Möglicherweise handelt es sich um Hans Jakob Meyer (1699-1771). Er wurde 1719 ordiniert, war ab 1723 in Oetlishausen als Hauslehrer tätig, ab 1726 als Pfarrer in Sulgen und seit 1745 in Wildberg. Siehe Dejung, Emanuel/Wuhrmann, Willy (eds.), Zürcher Pfarrerbuch 1519-1952, Zürich 1953.
- ↑ Die Berufung Scheuchzers auf den Lehrstuhl für Botanik an der Universität Padua war nicht zustande gekommen.
- ↑ Im Manuskript steht "sour".
- ↑ Im Manuskript steht "racement".
- ↑ Zu Johann I Bernoullis Beitrag zur Reform des Basler Gymansiums siehe die Anmerkung im Brief von Johann I Bernoulli an Johannes Scheuchzer von 1716.02.26.
- ↑ Im Manuskript steht "Ficus".
- ↑ Im Manuskript steht "charché".
- ↑ Johann Kaspar Hofmeister. Siehe dazu auch die Anmerkungen im Brief von Johann Jakob Scheuchzer an Johann I Bernoulli von 1719.04.00.
- ↑ Dieses und das nächste Zitat stammen aus Hofmeister, op. cit., pp. 30-31.
- ↑ Die Passage ab "Il est vrai ..." ist eigenhändig von Johann I Bernoulli eingefügt.
- ↑ Als "rousseau" wird pejorativ eine rothaarige Person bezeichnet, z. B. ein "vilain rousseau".
- ↑ Die "Formula Consensus Helvetica" wurde auch als "Formula Henotica" bezeichnet. Siehe Fatio, Olivier, Formula Consensus, in: e-HLS.
- ↑ Hofmeister, op. cit., p. 25.
- ↑ Im Manuskript steht "succesceurs".
- ↑ Johannes Scheuchzer an Johann I Bernoulli von 1719.04.09.
- ↑ Scheuchzer, Johannes, Operis agrostographici idea seu Graminum, juncorum, cyperorum, cyperoidum, iisque affinium methodus, Tiguri [Zürich] (H. Bodmer) 1719.
- ↑ Daniel I Bernoulli (1700-1782).
- ↑ Daniel Nebel (1664-1733).
- ↑ Bernoulli, Johann I/Nebel, Wilhelm Bernhard, op. cit.
- ↑ Hofmeister, op. cit.
- ↑ Ein doppeltes "pour" wurde gestrichen.
- ↑ Zum angeblichen "Ingenieur" Levrat siehe den Brief von Johann I Bernoulli an Johannes Scheuchzer von 1718.11.09.
- ↑ Im Manuskript steht "atour".
- ↑ Ein "chapelet hydraulique" ist ein Schöpfwerk.
- ↑ Im Manuskript steht "[d]apord".
- ↑ Im Manuskript steht "croyet".
- ↑ Im Manuskript steht "effertivement".
- ↑ Im Manuskript steht "fergit".
- ↑ Im Manuskript steht "tentaives".
- ↑ Im Manuskript steht "voiloit".
- ↑ Im Manuskript steht "robuts".
- ↑ Im Manuskript steht "le".
- ↑ Im Manuskript steht "étoit".
- ↑ Im Manuskript steht "exteurieure".
- ↑ Im Manuskript steht "mavais effait".
- ↑ Zum Honorar Levrats siehe das Protokoll der Sitzung des Kleinen Rats vom 15. April 1719 (Leuvrats honorantz betrf.), in: Protokoll des Kleinen Rats von 1718 Dezember 3 bis 1719 Oktober 7, StABS, Protokolle: Kleiner Rat 90, fo. 197v-198r.
- ↑ Im Manuskript steht "ceirtain".
- ↑ Pierre Racine (ca. 1665-1728), Architekt aus La Chaux-de-Fonds, war an verschiedenen Projekten in der Region Basel beteiligt, so hatte er z. B. den Bauplan der 1710 eingeweihten Dorfkirche Kleinhüningen entworfen. Siehe Kohler, François, Racine, Pierre, in: e-HLS.
- ↑ Im Manuskript steht "despui".
- ↑ Siehe dazu auch das Protokoll der Sitzung des Kleinen Rats vom 18. März 1719 (das kostbare und fehlgeschlagene Rheingebaüd betrff.), in: Protokoll des Kleinen Rats von 1718 Dezember 3 bis 1719 Oktober 7, StABS, Protokolle: Kleiner Rat 90, fo. 162v.
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