Scheuchzer, Johannes an Bernoulli, Nicolaus I (1721.01.26)

Aus Bernoulli Wiki
Version vom 9. Juli 2015, 15:23 Uhr von Maintenance script (Diskussion) (Importing text file)
(Unterschied) ← Nächstältere Version | Aktuelle Version (Unterschied) | Nächstjüngere Version → (Unterschied)
Zur Navigation springen Zur Suche springen


Briefseite   Briefseite  


Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Scheuchzer, Johannes, 1684-1738
Empfänger Bernoulli, Nicolaus I, 1687-1759
Ort Zürich
Datum 1721.01.26
Briefwechsel Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 25:Nr.42
Fussnote



File icon.gif Monsieur mon Trescher Amy

Pas tant d'excuse s'il vous plait, à cause de vôtre long silence. Je vous le pardonne de bon coeur. Vous êtes un nouveau marié,[1] et par consequent d'un genre, que l'on doit pardonner raisonnablement dans toute chose. Je le sçay de propre experience, que dans cet êtat on est obligé raisonnablement de procurer touts les plaisirs imaginables[2] à son epouse; Cela tout seul ne fait que consumer une grande partie de nos jours, et cela de toute justice precede touts les devoirs d'Amy. D'un autre côté je vois par vos Theses[3] aussy bien, que par vôtre Lettre,[4] que vous aviés intention de vous marier de nouveau avec Mad.e Themis,[5] je souhaite de tout mon coeur que le sort decide pour vous, et que vous soyés meilleur professeur en Droit, et de la justice, que de la chicane. Cette reüssite sera, à ce que je puis voir, une considerable partie de vos Voeux pour cette Année, je vous souhaite avec cela encore toutes les prosperités imaginables, et toutes celles que vos merites accomplies demandent. Entre autres, je vous prie, rejouissés moy avec la nouvelle agreable de l'Esperance de quelque Hänsli im fass, comme vous sçavés que nous disons.[6]

Je suis du reste comme le Medecin de Moliere,[7] c'est à dire Bibliothequaire malgré moy;[8] il faut avoir cette deference à la volonté de mes meilleurs Amis, et ceux qui ont beaucoup à dire dans nos affaires. L'Année qui vient je seray pretendant au Greffierat de Bade,[9] c'est pour cet effet que je frequente maintenant la Chancellerie, resolu de pretendre à tout ce qui sera convenable à mon caractere, sûr que le Bon Dieu pourverra à tout. Voila un pretendant eternel, qui pourtant a cela de bon, que en cas qu'il soit une fois marié, il n'a pas besoin de l'assistence de tant des cardinaux etc. etc. à l'accouchement de sa femme. Je suis obligé de finir, Je fais les mêmes voeux pour les prosperités de Mad.e Vôtre chere Epouse, la quelle je vous prie d'assurer de mes tresh. Respects, me nommant comme vous sçavés, que je le suis Monsieur et Trescher Amy Votre treshumble et tresobeïssant Serviteur D.r Jean Scheuchzer.

Zuric ce 26.e Janv.r 1721.


Fussnoten

  1. Nicolaus I Bernoulli heiratete am 3. Juni 1720 Anna Maria Birr (1681-1747).
  2. Im Manuskript steht "imaginable".
  3. Bernoulli, Nicolaus I, Q.D.B.V. Theses Juridicae Controversae Quas Deo Volente Auctoritate et Jussu magnifici Senatus Academici Pro Vacante Professione Juris publice ventilandas proponit Nicolaus Bernoulli, J.U.D. et Facult. Jur. Ass. Respondente Juvene Praestantissimo Emanuele Hess, L.A.M. et LL. St. Ad d. 22. Novembris, MDCCXX. L.H.Q.S., Basileae (E. & J. R. Thurneysen) 1720 (= Na. 019).
  4. Nicolaus I Bernoulli an Johannes Scheuchzer von 1721.01.08.
  5. Göttin der göttlichen und menschlichen Rechtsordnung.
  6. Mit “Hänsli im Keller” oder “Hänsli im Fass“ ist ein zu erwartender, noch ungeborener Sohn gemeint, auf dessen Wohl man oft anstiess. Siehe Staub, Friedrich/Tobler, Ludwig et al., Schweizerisches Idiotikon. Wörterbuch der schweizerdeutschen Sprache, Bd. 2, Frauenfeld, 1885, Spalte 1469.
  7. Molière, I. B. P. de, Le medecin malgré luy, Paris (J. Ribou) 1767.
  8. Als Johann Balthasar Bullinger (1690-1764) den Lehrstuhl für vaterländische Geschichte erhielt, sah sich Johannes Scheuchzer erneut übergangen und reichte seine Kündigung als Bibliothekar der Bürgerbibliothek direkt bei Bürgermeister Escher ein (siehe den Brief Johannes Scheuchzers von 1720.09.07). Dieser leitete die Angelegenheit erneut an das Kolleg und an die Curatoren der Bibliothek weiter. Dort versuchte man erneut, Scheuchzer zurückzuhalten (siehe den Brief Johannes Scheuchzers an Johann I Bernoulli von 1720.10.30) und vertagte die Entscheidung. Da sich inzwischen für Scheuchzer die Möglichkeit abzeichnete, sich um die Stelle als Landschreiber der Grafschaft Baden zu bewerben, willigte er daraufhin ein, in der Zwischenzeit weiterhin für die Bürgerbibliothek zu arbeiten (siehe seinen Brief an Johann I Bernoulli von 1720.12.08).
  9. Im Juni 1723 wurde Johannes Scheuchzer vom Grossen Rat der Stadt Zürich zum Landschreiber der Grafschaft Baden (an der Limmat) für die Jahre 1724-1734 ernannt. Im Juni 1724 zog Scheuchzer nach Baden, um sein Amt dort anzutreten.


Zurück zur gesamten Korrespondenz