Bernoulli, Johann I an Scheuchzer, Johann Jakob (1724.07.29)

Aus Bernoulli Wiki
Zur Navigation springen Zur Suche springen


Briefseite   Briefseite  


Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Empfänger Scheuchzer, Johann Jakob, 1672-1733
Ort Basel
Datum 1724.07.29
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur ZB Zürich. SIGN: Ms. H 321, pp.69-70
Fussnote Am Briefkopf von anderer Hand "Bâle ce 29. Juillet 1724"



File icon.gif Bâle ce 29. Juillet 1724. [1]

Monsieur et tres honoré Ami

Je sçavois quelque chose de Votre maladie, mais je ne savois pas, qu'elle étoit aussi perilleuse que Vous me la decrivés; graces à Dieu qu'en meme temps que Vous me mandés le danger où Vous étiés Vous m'apprennés aussi Votre reconvalescence; ainsi la frayeur dont je fus d'abord saisi en commençant à lire votre lettre se dissipa agreablement par la joye qui la suivit en continuant la lecture qui me fit connoitre que Vous étes hors de danger: Je Vous en felicite de tout mon coeur, ou plutot j'en felicite le Public, les Sciences et Vos Amis, et surtout moi qui Vous suis acquis avec autant d'attachement qu'il est possible. Ayez soin de Vôtre santé renaissante, menagés la, et gardés Vous bien de la fatiguer par des applications d'esprit; Quittés pour un temps les Études et ne songés qu'à Vous divertir pour reparer les forces perdues et pour donner le loisir à toute la machine de Vôtre corps de se remettre dans sa disposition naturelle afin que ses organes recommencent bien leurs fonctions. Vous étes Medecin, Monsieur; mais observés et executés File icon.gif ce que Vous conseilleriés à une Personne qui sortiroit tout fraichement d'une maladie semblable à la Vôtre.

Mr. Iselin qui ne me rendit Votre lettre qu'avant hier me dit qu'il avoit vû Mr. Votre Frere[2] à Bade[3] et que ma lettre[4] Lui avoit été rendue; ainsi je n'en suis plus en peine.

Je reçois dans ce moment des Lettres de Mssrs. Bulfinguer et Wolf;[5] par la premiere occasion que je leur ecrirai je ne manguerai pas de Leur faire part des beaux sentiments où Vous étes à Leur egard.[6] Mr. Wolf me marque qu'on le sollicite encore continuellement à accepter la vocation de Russie; Que le Czar avoit temoigné dans une assemblée publique des Ecclesiastiques une grande estime pour Lui; Qu'il avoit fait lire dans cette Assemblée la preface que Mr. Wolf avoit adressée au Czaar.[7] Mr. Wolf souhaite qu'on insere dans Vos Nouvelles Litteraires, sa vocation reiterée avec tant d'empressement;[8] il croit que cela contribuera à mortifier ses Adversaires. Voici ses propres paroles "Si de nova hac compellatione mentio injiceretur in Novellis Litterariis Helveticis, non dubito fore, ut ea res urat Adversarios, praesertim ubi mentio injiceretur una eorum, quae de praelectione Dedicationis in Consessu Procerum atque Praesulum commemoravit .... Quod si consultum judicaveris, ut novae Compellationis Russicae mentio in Novellis Litterariis fiat; velim ut ea referantur tanquam Petropoli in Germaniam scripta, non tanquam per me communicata."[9] Je Vous envoye aussi ce billet Allemand que j'ai trouvé enfermé dans la Lettre de Mr. Wolf;[10] quoiqu'il ne me dise pas ce que j'en dois faire, je juge aisément, que c'est le modele sur lequel il souhaite que la mention susdite se fasse. Adieu! portés Vous bien. Je suis sans fard Monsieur Votre tr. humb. et tr. obeis. Ser.tr J. Bernoulli


Fussnoten

  1. Datum von anderer Hand.
  2. Johannes Scheuchzer (1684-1738).
  3. Baden.
  4. Dieser Brief von Johann I Bernoulli an Johannes Scheuchzer ist anscheinend nicht erhalten.
  5. Georg Bernhard Bilfinger an Johann I Bernoulli von 1724.07.26 und Christian Wolff an Johann I Bernoulli von 1724.07.20.
  6. In den Antwortbriefen Bernoullis an Christian Wolff von 1724.10.07 und desselben Datums an Georg Bernhanrd Bilfinger findet sich keine entsprechende Stelle.
  7. Es handelt sich um Christian Wolffs Widmung an Peter I. (1672-1725), Kaiser von Russland, in Vernünfftige Gedancken von Gott, der Welt und der Seele des Menschen, auch allen Dingen überhaupt, den Liebhabern der Wahrheit mitgetheilet ..., Halle (Rengerische Buchhandlung) 1720.
  8. Wolffs Meldung über seine mehrfach wiederholte Berufung durch Peter I. an die neu zu gründende Akademie der Wissenschaften in Petersburg wurde abgedruckt in: Bibliophilo = [Breitinger, Johann Jacob] (ed.), Neue Zeitungen aus der Gelehrten Welt; Zur Beleuchtung der Historie der Gelehrsamkeit; gesammelt von Bibliophilo, Zürich 1725, Nr. XIX, pp. 295-296.
  9. Christian Wolff an Johann I Bernoulli von 1724.07.20.
  10. Es handelt sich um ein Billet mit Wolffs Meldung zu seiner Berufung als Vorlage für den Druck.


Zurück zur gesamten Korrespondenz