Scheuchzer, Johannes an Bernoulli, Johann I (1718.11.27)

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Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Scheuchzer, Johannes, 1684-1738
Empfänger Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Ort Zürich
Datum 1718.11.27
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 668, Nr. 112*
Fussnote



File icon.gif Monsieur mon Trescher Patron

Je vous demande milles fois pardon, de ce que j'ose vous inquieter par la presente, c'est une curiosité que j'ay et dont je suis picqué extremement pour en sortir. On me dit qu'à Basle on a imprimé une dissertation Theologique, qui explique la Prophetie d'Isaje et ecce virgo concipiet etc.,[1] et que l'on a prefiché à cette Dissertation le titre même de M.r Lavater nôtre Theologien, qui au Sinode disputoit sur la même matiere, faisant imprimer une Dissertation, où il avoit, comme c'est son ordinaire, le bonheur d'être tres obscur à la maniere des Pedants:[2] Or je vous supplie pour des particularités touchant cette matiere et touchant l'Autheur; je vous suis garant que personne n'en sçaura rien: effectivement on m'a montré la piece, à la vüe de la quelle je me suis beaucoup rejoui, principalement voyant à la fin apres les Corollaires dirigés contre les Papistes, un advis qui, ut sit magis ampla Disputandi materia, praesidem Disput.is totum Bellarminum refellere facit, ce qui est la matiere ordinaire de nos Theologiens, on y auroit pû ajouter aussy les Pietistes car encore en cela ils sont des Maitres absolus.[3] A la Nouvelle Année sera celebré le Jubilée, où l'on tiendra une Disputation publique et solemnelle, et où tout le monde peut opposer: Je ne souhaite qu'une bonne tête d'un etranger, ou d'un homme qui se souçie peu d'eux, qu'il s'y engage pour les embarrasser: Si vous en pouvés envoyer quelqu'un vous fairés beaucoup de joye à l'Auditoire. Excusés je vous supplie la liberté que je prend, assurés de mes tresh. Respects Mad.e Vôtre chere Epouse et toute Votre belle famille, et faites moy la justice d'être persuadé que je serai toute Ma vie Monsieur et Trescher Patron Votre treshumble et tresobeïss.t Servit. D.r Jean Scheuchzer.

en hâte Zuric ce 27.e IXbre. 1718.

P. S. on m'ecrit de Venise que tout est disposé pour ma promotion et qu'en peu de temps la chose sera porté devant le Senat.[4] Envoyés moy des bonnes nouvelles de M.r Vôtre fils que je nomme toujours Professeur.[5]


Fussnoten

  1. Jes 7,14.
  2. Es handelt sich hierbei um Lavater, Johann Jacob, Breves in illustrem de virginis filio Immanuele prophetiam, Esai. VII. v. 14, 15, 16 contentam, observatiunculae, [Zürich] (D. Gessner) 1718.
  3. Wie aus der Antwort Bernoullis von 1718.12.06 hervorgeht, handelt es sich bei der von Scheuchzer gesuchten Abhandlung möglicherweise um die von Johann Heinrich Florinus verfasste und bereits 1699 in Basel gedruckte Disputatio theologica inauguralis de virgine puerpera, ad illustre vaticinium Jesaiae cap. VII. v. 14, 15, 16, quam ... agonotheta ... Dn. Petro Werenfelsio ... pro Doctoralibus in theologia honoribus rite capessendis publice ventilandam proponit Johannes Henricus Florinus, Niederneyssa-Deciensis ... ad diem 16. Octobr. ann. MDCXCIX ..., Basileae (J. Brandmüller) 1699. Auf der letzten Seite dieser Disputatio finden sich die Korollare mit dem Hinweis, dass die gesamten Werke Bellarmins zu widerlegen seien.
  4. Zu Scheuchzers Berufung auf den botanischen Lehrstuhl in Padua siehe die Anmerkung im Brief von 1718.05.08.
  5. Zur Bewerbung von Nicolaus II Bernoulli für den mathematischen Lehrstuhl an der Universität Duisburg siehe den Brief von Johann I Bernoulli an Johannes Scheuchzer von 1718.10.19.


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