Scheuchzer, Johann Jakob an Bernoulli, Johann I (1722.08.15)
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Autor | Scheuchzer, Johann Jakob, 1672-1733 |
Empfänger | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Ort | Zürich |
Datum | 1722.08.15 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 667, Nr. 62* |
Fussnote |
Il a falu changer la resolution, que j'avois prise de n'ecrire plus sur une matiere si obscure, comme est celle de la Peste. Vous verrés les raisons, qui m'ont engagé à reprendre la plume par l'enclose, qui est ce que j'ay vu de plus curieux sur la Peste de Provence. Ayez la bonté de lire la Brochure, et de m'en dire votre sentiment, que je prefere toujours au mien.[1]
La Formule est, comme vous scavez, sur le Throne, et represente fort le Doge de deux Republiques.[2] Je ne scay, si elle pourra branler à la premiere occasion. Elle a ses amis et ses ennemis. Plusieurs aussi sont indifferents à l'adorer, ou à la rejetter. Il faut qu'elle contienne des verités bien profondes, parce qu'elles ne sautent pas aux yeux de tout le monde. Vous admirerés pourtant la constance invincible de nos Ministres les plus orthodoxes, qui soutiennent contre des Rois, Etats, Republiques, Theologiens, scavans, et ignorants, ouy contre un Monde entier; ouy la constance plus que heroique d'un seul, de qui dependent les autres. Entrons dans le serieux. Jusqu'ici nous n'avons recu des Reponses de la part des Cantons, si non de celui de Berne. Il semble, que Glarus ne veuille pas entrer dans un engagement si etroit comme est le notre. Enfin, si la Reponse au Roy d'Angleterre doit etre uniforme, il faut qu'elle soit concue dans des termes bien equivoques et obscurs. Et je crains toujours, que le projet de la Reponse viendra dans la Gazette de Leide,[3] avant qu'elle sera decretée ou expediée.
Si l'Edition de la Formule avec des Notes faite à Amsterdam[4] se trouve chés vous, je vous prie instamment Monsieur de m'envoyer un Exemplaire. Je suis faché, que les vers calomnieux sur le Trifolium[5] des Theologiens Deformateurs de la Religion sont venus jusqu'à vous, et aurois souhaité, das Sie erstikt weren in der Geburt.[6] L'aigreur des partis s'augmentera, les turlupinades se multiplieront, le danger d'un Schisme s'approche, et qu'est ce qu'en gagneront les orthodoxes? Avés vous vu les Remarques sur deux passages d'une These, que M.r Bernoulli a fait soutenir par un certain Nebel son Ecolier, qui se trouvent dans le Recueil de plusieurs pieces de Physique, où l'on fait principalement voir l'invalidité du Systeme de M. Newton, de Hartsoeker;[7] publié il y a peu de tems, à ce que m'en ecrit mon fils de Leide sous le 30. Juill.[8] Ne seroit il pas bon, Monsieur, si dans le Monde Philosophique nous tacherions aussi à faire des Formules,[9] à faire des souscriptions?
Excusés la liberté que je prends de vous incommoder et soyés assuré, que je suis avec un attachement cordial Monsieur votre tresh. et tres ob. servit.r D. J. J. Scheuchzer
Zuric ce 15. d'Aout 1722
Fussnoten
- ↑ Bei der erwähnten Beilage handelt es sich um Deidier, Antoine, Expériences sur la bile & les cadavres des pestiferés, ... Accompagnées des lettres du dit Mr. Deidier, de Mr. Montresse, ... et de J. Jac. Scheuchzer ..., Zuric, 1722. Zu dieser Schrift, die bereits in den Phil. Trans. 32, Nr. 370 (January, February and March 1722), pp. 20-32 erschienen war und von Scheuchzer in Zürich nochmals in französischer Sprache herausgegeben wurde, siehe Mauelshagen, Franz, Neuerfindung einer Medizinischen Kontroverse. Johann Jakob Scheuchzer und die Debatte der Kontagionisten und Antikontagionisten während der provenzalischen Pestepidemie von 1720-1722, in: Cardanus. Jahrbuch für Wissenschaftsgeschichte, vol. 7 (2007), pp. 167-171. Deidiers Bericht über seine Experimente, bei denen die Übertragung der Pest durch Inokulation der Gallenflüssigkeit von verstrobenen Pesterkrankten in gesunde Hunde nachgewiesen wurde, diente den Kontagionisten als Hinweis für die Gültigkeit ihrer These. Zur provenzalischen Pest und der damit einhergehenden Debatte siehe den Brief von 1720.12.08.
- ↑ Zur Konsensusformel siehe Fatio, Oliver, Formula Consensus, in: e-HLS.
- ↑ Mit Gazette de Leyde sind die Nouvelles extraordinaires de divers endroits, Leyde 1677-1811, gemeint.
- ↑ [Heidegger, Johann Heinrich], Formulaire de consentement des Églises réformées de Suisse, sur la doctrine de la grace universelle, & les matières qui s'y rapportent, comme aussi sur quelques autres articles. Traduit en françois, avec des remarques, [Amsterdam 1722].
- ↑ Die Bezeichnung "schweizerisches Kleeblatt" bezieht sich auf Samuel Werenfels, Jean-Frédéric Ostervald und Jean-Alphonse Turrettini, die zusammen das auf Irenik bedachte helvetische Triumvirat bildeten.
- ↑ Johann Jakob Scheuchzer wurde von Nicolaus I Bernoulli, der kurz zuvor bei ihm zu Gast war (siehe den Brief Johann I Bernoullis von 1722.06.25), über die Neuigkeiten in Basel informiert.
- ↑ Hartsoeker, Nicolaus, Remarques sur deux passages d'une these que Mr. Bernoulli a fait soûtenir à Bâle par un certain Nebel son écolier, in: Recueil de plusieurs pièces de physique, où l'on fait principalement voir l'invalidité du système de Mr. Newton et où se trouve, entre autres, une Dissertation sur la peste & sur les moyens de s’en garentir, Utrecht (Chez la Veuve de G. Broedelet & Fils) 1722, pp. 268-288. In dieser Abhandlung findet sich pp. 279-288 eine scharfe Kritik der von Bernoulli vorgebrachten Theorie zur Erklärung seines leuchtenden Barometers. Es ist die Antwort auf einige Bemerkungen gegen Hartsoeker, die sich in Bernoulli, Johann I/Nebel, Wilhelm Bernhard, Dissertatio physica de mercurio lucente in vacuo ..., Basileae (F. Lüdi) [1719] (= Op. 112), befinden. Auf die Publikation Hartsoekers ging Johann I Bernoulli mit seinen handschriftlich erhaltenen Observations sur le Livre de M. Hartsoeker intitulé Recueil de plusieurs pieces de physique &c. imprimé à Utrecht. 1722, Ms. UB Basel, L Ia 13.9, (=Ms 352.02), ein.
- ↑ Vermutlich handelt es sich um einen Brief von Hans Caspar Scheuchzer (1702-1729), der im Sommer 1722 nach London reiste und sich auf dem Weg dahin wahrscheinlich auch in Leiden aufhielt. Ein entsprechender Brief konnte jedoch nicht nachgewiesen werden.
- ↑ Anspielung auf die Formula Consensus.
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