Scheuchzer, Johannes an Bernoulli, Nicolaus I (1719.04.01)
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Autor | Scheuchzer, Johannes, 1684-1738 |
Empfänger | Bernoulli, Nicolaus I, 1687-1759 |
Ort | Zürich |
Datum | 1719.04.01 |
Briefwechsel | Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 25:Nr.36 |
Fussnote | Am Briefschluss eigenhändiger Vermerk des Empfängers: "Empf. den 7ten". |
La Lettre que S. E. Monsg.r Pasqualigo a eu la bonté de m'ecrire pour repondre à celle que j'ay pris la liberté de luy ecrire, m'a delivré de tout le doute dans le quel j'êtois tout à fait enveloppé.[1] Je rend grace au ciel de ce que je suis delivré de ce Purgatoire. La Lettre susdite est fort obligeante et me marque une passion assés forte, qui trouble l'esprit de ce digne Senateur, j'en ay decouvert tant de choses dont j'ay pû comprendre clairement, que leurs engagement envers moy êtoit insoutenable: Cela n'empechera pourtant pas, que je ne publie l'Histoire du fait, qui selon l'aveu de tout le monde est innouy. Mons.r Vallisneri m'a dit la même chose dans une de ses Lettres dattée du l.r du mois passé, je luy fay une reponse assés vive ce même ordinaire,[2] dans la quelle je le pique assés sensiblement, principalement en epluchant le pretexte de la Religion, que l'on pretend être le seul et le plus fort: Je souhaiterois fort que vous la puissiés lire. Du reste je peseray fort bien mes expressions dont je me serviray dans la relation. Mon neveu[3] ne partira pas pour Venise comme je le croyois d'abord, aussy est il de retour à Zuric, c'est le fils de mon Frere, qui avoit l'intention d'aller au service; Ainsy que je ne puis pas encore satisfaire à ma promesse. Je ne manqueray pourtant pas de mettre tout ensemble pour vous l'envoyer aussy tôt, qu'il sera possible. Il y a deja 20 feuilles de l'Agrostographie[4] qui ont deja paru, le tout sera composé à peu prés de 60 feuilles, dont 15 contiennent plus de Lettres que tout l'ouvrage de Pontedera,[5] et une feuille en contient plus, de ce qui est de la Science, que tout l'ouvrage mentionné, il y a quelques endroits où ce Nouveau Professeur est corrigé specialement touchant les plantes qu'il donne pour nouvelles et non decrites, qui neantmoin l'ont êté deja longtemps. La Methode[6] est hors de la presse, elle a deja fait son chemin, pour se presenter à la personne à La quelle elle est consacrée.[7] Cependant je suis sans aucune reserve Monsieur et trescher Amy Votre treshumble et tresobéissant Serviteur D.r Jean Scheuchzer.
en hate, Zuric ce 1. Avril 1719, car les besoins de la Bibliotheque m'appellent incessamment.[8] Mon Frere vous assure de ses Respects.
Fussnoten
- ↑ Dieser Brief von Domenico Pasqualigo an Johannes Scheuchzer ist anscheinend nicht erhalten.
- ↑ Die beiden Briefe von Antonio Vallisnieri an Johannes Scheuchzer von 1719.03.01 finden sich in der ZB Zürich, Ms 305, pp. 413-416.
- ↑ Da Scheuchzer schreibt, sein Neffe wolle in den Militärdienst eintreten (“aller au service”), handelt es sich bei diesem wohl um Hans Jakob Scheuchzer (1699-1734), Sohn seines Bruders Johann Jakob, der später als Sekretär in einem Schweizer Regiment in Namur diente (s. Michel, Wolfgang, Johann Caspar Scheuchzer und die Herausgabe der History of Japan, in: Asiatische Studien/Etudes Asiatiques, vol. LXIV:1 (2010), pp. 101-137. (Digitalisat)).
- ↑ Scheuchzer, Johannes, Agrostographiae Helveticae prodromus sistens binas graminum Alpinorum hactenus non descriptorum, et quorundam ambiguorum decades, [Zürich] 1708.
- ↑ Pontedera, Giulio, Compendium tabularum botanicarum, in quo plantae CCLXXII ab eo in Italia nuper detectae recensentur, Patavii [Padova] (G. Manfrè) 1718.
- ↑ Scheuchzer, Johannes, Operis agrostographici idea seu Graminum, juncorum, cyperorum, cyperoidum, iisque affinium methodus, Tiguri [Zürich] (H. Bodmer) 1719.
- ↑ Das 28 Seiten und 8 Tafeln umfassende Werk trägt eine Widmung für Giacomo Cappello (166/65-1736), 1707-1711 venezianischer Resident für Zürich, Bern und Graubünden.
- ↑ Johannes Scheuchzer hatte zu Beginn des Jahres 1716 die ehrenamtliche Stelle eines Bibliothekars der Bibliotheca Tigurinorum civica (auch Bürgerbibliothek Zürich genannt) angenommen. Diese unbezahlte Stelle bedeutete für ihn einen nicht unerheblichen Zeit- und Arbeitsaufwand; vgl. Johannes Scheuchzer an Johann I Bernolli von 1716.03.01. Zu Johannes Scheuchzers Arbeit als Bibliothekar der Bürgerbibliothek Zürich siehe auch den Brief Johannes Scheuchzers an Johann I Bernoulli von 1716.02.09. Im Januar 1719 kündigte Scheuchzer die Stelle. Über seine Motive gibt der Brief an Johann I Bernoulli von 1719.01.29 Auskunft.
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