Bernoulli, Johann I an Scheuchzer, Johann Jakob (1730.10.13)

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Autor Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Empfänger Scheuchzer, Johann Jakob, 1672-1733
Ort Basel
Datum 1730.10.13
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur ZB Zürich. SIGN: Ms. H 321, pp.225-226
Fussnote P.226 ist leer



File icon.gif Bale ce 13. 8bre 1730.

Monsieur et très honoré Ami

Ayant trouvé l'imprimé de ma dissertation rempli de fautes d'impression, j'en ai fait une liste des plus considerables, que j'ai envoyé à Paris pour l'imprimer en forme d'Errata; j'en viens maintenant de recevoir les feuilles, dont voici une que Vous pourés joindre à Votre exemplaire. La constance et la sincere repentance de la Fille parricide brulée vive donne de l'esperance pour le salut de son ame, mais il seroit à souhaiter, que ce supplice horrible seroit d'exemple pour empecher à l'avenir de semblables crimes enormes. Nous n'aprenons plus rien de la suite de Vos faux monnoyeurs, ni de ceux qui sont en prison à Berne; je crois que les vacances des vandanges suspendent la perquisition. On ne doute pas qu'il n'y ait des complices dans notre Ville de Bale, plût à Dieu qu'on put les decouvrir touts, pour exterminer cette engeance qui est la peste de la Societé humaine. On n'entend presque plus parler du cidevant Diacre Leonhardin depuis son depart, son frere le Candidat, qui l'avoit accompagné jusqu'en Hollande, est ici de retour, laissant le Diacre dans quelque coin caché d'obscurité, bien loin d'avoir obtenu une chaire de Professeur: Je ne lui conseille meme pas, de se donner à connoitre en Hollande, car il y seroit en abomination chés tous les honnetes Gens. Il y attend, mais peutetre en vain, le retour favorable de sa fortune, depuis l'avenement de Mr. Merian son Oncle au Tribunat, premiere charge dans la Magistrature.

Lundi passé nous eumes encore un petit tremblement de Terre vers les neuf heures et demi du soir: Voilà bien fréquents depuis une dixaine d'année ces présages du plus terrible fl[e]au de la colere de Dieu pour venger l'injustice des Hommes. Dieu veuille avoir pitié de nous! Je Vous recommende à sa divine clemence. Et je suis tres sincerement, Monsieur Votre tr. humb. et tr. ob. ser.r J. Bernoulli


Fussnoten

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