Bernoulli, Johann I an Pergen, Leopold Gottlieb Graf von (1725.04.14)

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Autor Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Empfänger Pergen, Leopold Gottlieb Graf von, 1700-1749
Ort Basel
Datum 1725.04.14
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 675:Bl.9-10
Fussnote Am Briefkopf eigenhändig "à Mr. le Comte de Perguen"



File icon.gif Monsieur et tres honoré Comte

Votre long silence m'a donné de l'inquitude ne sachant à quoy l'attribuer; Je craignois avec quelque apparen[c]e de raison, que Vous n'eussiez abandonné le dessein de revenir ici; Ce qui a produit deux effets sur moy, lesquels peut etre sans cela ne seroient peutetre pas arrivés; l'un est que j'ai permis à mon fils[1], qui temoignoit de l'inclination pour Petersbourg, d'écouter les propositions favorables, qu'on luj fait de la part de l'Imperatrice de Russie, quoiqu'il ne soit pas encore engagé si avant, qu'il ne puisse rompre encas de besoin; Il partit dernierement d'Italie et se trouve à present à Berne chés son Frere le Prof.r en Droit[2]; aprés une visite de quelques semaines il se rendra icy; l'autre effet que votre long silence a eu sur moy consiste, en ce que je me suis laissé persuader à l'acceptation d'une nouvelle charge tres penible et tres onereuse; C'est l'Inspectorat ou la sur-Intendance de Notre College public, dans lequel le Magistrat a entrepris File icon.gif de faire une Reforme, dont il m'a confié[3] le soin;[4] Il est vray que cette charge ne durera qu'un an; mais pendant tout ce tems elle m'occupe presque entièrement; ma presence etant requise dans le College tous les jours depuis 8 heures du matin jusqu'à 4 heures du soir; c'est un travail, qui n'est guere moins fatigant, que celui des forçats sur les Galeres. Quoiqu'il en soit cependant, je veux que ces deux incidents ne doivent pas Vous faire perdre l'envie de revenir chez nous, car pour ce qui est de moi il me restera toujours assèz de loisir pour Vous assister dans Vos etudes de Mathem., etant pret de sacrifier à Votre service touts les momens de mon repos; quant à mon fils supposé que sa vocation de Petersbourg vienne à etre conclue, quoique la chose soit encor fort incertaine, il ne fera le voyage qu'au bout d'un an, pour donner le tems à ses forces de se bien retablir, aprés la grande maladie qu'il a soufferte en Italie; Mr. le Comte de Galowki Ministre Russien à la Cour de Berlin, luj a deja accordé ce delai dans une Lettre File icon.gif fort honneste,[5] qu'il luj a fait l'honneur de luj ecrire de sa propre main; C'est pourquoi mon fils sera toujours en etat de Vous rendre ses services au moins pour une année entiere. Vous n'avez Mr. qu'à venir au plutôt; nous tacherons tous deux de Vous donner toute la satisfaction qui sera en notre pouvoir; Le reste de mes enfants aussi bien que ma femme se feront un plaisir de contribuer autant qu'ils pourront à Vous procurer de l'agrement; C'est sur quoy Vous pou[v]és compter et ètre assuré que je suis avec un devouement parfait Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur J. Bernoully

Bâle ce 14.e Avril 1725


Fussnoten

  1. Daniel Bernoulli
  2. Nicolaus II Bernoulli
  3. Im Manuskript steht "confier"
  4. Johann I Bernoulli wurde vom Rat der Stadt Basel als Inspektor für das Gymnasium eingesetzt und sollte Vorschläge zur Reform der Bildungseinrichtung machen
  5. [Text folgt]


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