Bernoulli, Johann I an Wichers, Wicher (1711.08.00)
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Autor | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Empfänger | Wichers, Wicher, 1651-1715 |
Ort | [s.l.] |
Datum | 1711.08 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 674:Bl.108 |
Fussnote | Kleinere eigenhändige Korrekturen im Text. Die Abschrift steht im Ms. hinter derjenigen des Briefes an Isink (1711 08 27). Aus dem Text dieses Briefes ergeben sich Adressat und Datum des vorliegenden Briefes. |
Quand Vous sçaurez la cause de mon silence, j'espere que Vous ne m'accuserez pas de negligence, ni de manquement de mon devoir; c'est que je n'ay reçu l'honneur de Votre derniere lettre datée le 22. Mars 1709, qu'il y a environ 6 semaines c'est à dire qu'elle a eté vieille plus de deux ans et 3 mois.[1] J'ay eté ravi d'apprendre le bon etat de votre santé et celuy de toute votre famille; je prie le bon Dieu qu'il Vous y conserve pendant un grand nombre d'années: mais c'est avec beaucoup de regret que j'ay appris la mort de mon bon Amy Mr. Braunius, et celle de Mr. Schuylenbourg et de sa femme.[2] J'ay souvent une grande envie de revoir ma chere Hollande qui est augmentée par le desir que j'ay de saluer de bouche mes Patrons et bons Amys que j'y ay laissés; Il y a quelque temps que je voyois quelque apparence pour y retourner, en ce qu'on m'avoit offert la chaire de Mathematique à Leyde vacante par la mort de Mr. de Volder, mais les conditions n'etant pas comme on me les fit esperer auparavant, et meme moindres encore que celles qu'on m'a presentées autrefois à Utrecht, je n'ay pas encore accepté cett'offre: du depuis je n'en ay point reçu aucune nouvelle. Je ne me souviens pas assez bien de la question que Vous me proposez, par la quelle on demande le temps dans le quel un Capital pris à double interest peutetre amorti; je sçais bien que je Vous ay resolu autre fois cette question par le moyen des logarithmes melés dans l'Algebre mais comme je ne sçay plus le detail de la question, je Vous prie de me la proposer encore distinctement pour en comprendre bien le sens, j'espere alors de Vous donner satisfaction, etant toujours avec un tres profond respect Monsieur Votre tres humble et tres-obeissant serviteur J. Bernoulli
Je prens la liberté de Vous faire icy les compliments de ma femme, et de Vous prier d'en faire autant de notre part à Mesd.es Vos Filles et à Mess.rs Vos Fils.
Fussnoten
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