Burnet, William an Bernoulli, Johann I (1709.02.18 TP; 1709.04.23 TA)
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Autor | Burnet, William, 1688-1729 |
Empfänger | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Ort | [s.l.] |
Datum | 1709.02.18 1709.04.23 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 654, Nr.7* |
Fussnote | Siegel. Der Brief ist undatiert. Burnet schrieb ihn unmittelbar nach seiner Rückkehr aus Basel, wo er bis Februar 1709 weilte. Am 23. April 1709 antwortet er aus Turin auf einen heute fehlenden Brief Johann I Bernoullis, den er am 20. April erhalten hatte. |
Monsieur
Je voudrois de toute mon ame, qu'il fut dans mon pouvoir de vous donner des marques sensibles de la vive reconnoissance qui me reste de toutes vos faveurs. La maniere honnete dont vous m'avez recû et la facilité que vous avez montré à me communiquer tous vos tresors, m'ont entierement devoué à votre service; et partout où je serai, j'aurai toujours une satisfaction reelle de vous pouvoir etre utile à la moindre chose. Je me flattois de vous voir ici; mais scachant la situation de vos affaires, je ne fus pas surpris de voir evanouir ce projet. Un voyturier est arrivé, l'occasion est favorable; si rien n'empeche nous nous en servirons. Mon pere m'a ecrit une nouvelle, qui m'a extremement affligé, c'est la mort de ma belle mere. Quoique que cela n'a pas encore changé ses resolutions à l'egard de notre voyage, pourtant nous attendrons encore cette semaine pour avoir encore de ses lettres sur ce qui peut etre la suite d'un tel accident. Je croirois que vous auriez recu par la derniere poste de Hollande la reponse de M.r Craige, parce qu'il y a eu cinque postes d'Angleterre, arrivées à la fois; en tout cas, quand vous auriez celle ou quelque autre occasion de me faire l'honneur de m'ecrire, vous me ferés plaisir de m'adresser ainsi: A Monsieur Michelet, Marchand à Geneve, pour rendre à M. Burnet; et lui la[1] mettra toujours au bas la ville, ou il saura que je serai, de meme quand je vous ecrirai, ce sera par son moyen. Je vous remercie de la lettre que vous m'avez envoyée pour M.r Herman comme aussi de celle que vous m'avez procurée de son pere; M.r Masson vous est fort obligé des estampes de medailles, que vous lui avez donné et vous fait bien des complimens. Je vous charge Monsieur, de faire mes complimens et mes remercimens à Madame de la maniere la plus forte et la plus convenable à la sincerité que vous me trouverés toujours. Quand vous verrés Monsieur Werenfeld, je vous prie de lui faire mes baisemains, et meme quelque expostulation de ce qu'il retracte si tot la resolution, qu'il sembloit avoir pris. Mes complimens à toute votre famille, Messieurs vos freres, votre Neveu, M.r Verzaglia, et M.r de Graffenried[2], quand vous verrez M.r Isely, Battier, Gernler, Reboulet, Thomasius. Mes complimens à ces Messieurs ne vous couteront rien, et leur feront plaisir. Je suis persuadé que vous ayez bonne opinion de ma sincerité, de me croire à la lettre quand je vous assure Monsieur que je suis Votre tres obligé et tres obeissant serviteur W. Burnet.
Il faut un mot ici à part sur l'ouvrage que vous devez imprimer; ne relachez pas; dimidium facti qui bene cepit habet, pour vous faire voir que je scay un peu de latin. J'attends dans toutes les lettres que vous m'ecrirez un mot là dessus.
A Monsieur
Monsieur Bernoulli
Professeur en Mathematiques
à
Basle
Fussnoten
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