1722-02-11 Crousaz Jean Pierre de-Bernoulli Johann I: Unterschied zwischen den Versionen

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Il y a longtemps que je n'ay eu l'honneur de vous écrire; J'attendois mes Sermons et mon Discours sur le mouvement<ref>[Text folgt]</ref> pour vous les envoyer, vous ne recevrés pourtant pas aujourdhuy mon Discours. Je n'en ay receu que deux Exemplaires; encore sont-ils imparfaits, parce qu'on se hatat de profiter d'une occasion qui se presentoit avant l'impression achevée. On m'envoyera le reste avec la Dissertation de M. de Gamache qui, dit-on, a fait imprimer, pour convaincre le public, qu'il meritoit mieux le prix que moy. S'il ne m'attaque pas, j'en laisserai le Public Juge tranquile. Mais s'il critique mon Discours, je me croirai obligé de me justifier avec l'Academie. J'aurai, en ce cas là l'honneur de vous consulter. J'apprens d'Angleterre que les Newtoniens me font l'honneur d'estendre sur moi l'aversion qu'ils ont prise, pour les Mathematiciens qui ne sont pas de leur Nation.  
 
Il y a longtemps que je n'ay eu l'honneur de vous écrire; J'attendois mes Sermons et mon Discours sur le mouvement<ref>[Text folgt]</ref> pour vous les envoyer, vous ne recevrés pourtant pas aujourdhuy mon Discours. Je n'en ay receu que deux Exemplaires; encore sont-ils imparfaits, parce qu'on se hatat de profiter d'une occasion qui se presentoit avant l'impression achevée. On m'envoyera le reste avec la Dissertation de M. de Gamache qui, dit-on, a fait imprimer, pour convaincre le public, qu'il meritoit mieux le prix que moy. S'il ne m'attaque pas, j'en laisserai le Public Juge tranquile. Mais s'il critique mon Discours, je me croirai obligé de me justifier avec l'Academie. J'aurai, en ce cas là l'honneur de vous consulter. J'apprens d'Angleterre que les Newtoniens me font l'honneur d'estendre sur moi l'aversion qu'ils ont prise, pour les Mathematiciens qui ne sont pas de leur Nation.  
  
[[File:file_icon_keinbild.gif|link=]] Ce me seroit une grande gloire, Monsieur, de meriter leur jalousie autant que vous, mais il s'en faut beaucoup et je reconois de bonne foy, mon inferiorité. J'ay à la fin accroché un commerce sur les Couleurs. C'est avec M. Mac Laurins; Apres que nous aurons fini nos conferences j'espere que j'aurai l'honneur de donner ou des preuves de ma docilité ou des raisons suffisantes de mon refus; Je ne manquerai pas, Monsieur, de vous communiquer le tout, si vous l'agréés. Je fais mille voeux pour votre conservation et pour votre prosperité parfaite et je vous prie d'estre persuadé qu'on ne peut pas plus vivement et plus sincerement s'interresser que je fais à vos interets, et à votre gloire. C'est dans les sentimens de la plus parfaite estime, que je serai toute ma vie Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur J. P. De Crousaz
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[[File:file_icon.gif|link=http://www.ub.unibas.ch/digi/bez/bernoullibriefe/jpg/L_Ia_656/BAU_5_000055790_0002.jpg]] Ce me seroit une grande gloire, Monsieur, de meriter leur jalousie autant que vous, mais il s'en faut beaucoup et je reconois de bonne foy, mon inferiorité. J'ay à la fin accroché un commerce sur les Couleurs. C'est avec M. Mac Laurins; Apres que nous aurons fini nos conferences j'espere que j'aurai l'honneur de donner ou des preuves de ma docilité ou des raisons suffisantes de mon refus; Je ne manquerai pas, Monsieur, de vous communiquer le tout, si vous l'agréés. Je fais mille voeux pour votre conservation et pour votre prosperité parfaite et je vous prie d'estre persuadé qu'on ne peut pas plus vivement et plus sincerement s'interresser que je fais à vos interets, et à votre gloire. C'est dans les sentimens de la plus parfaite estime, que je serai toute ma vie Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur J. P. De Crousaz
 
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Aktuelle Version vom 1. April 2015, 12:04 Uhr


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Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Crousaz, Jean Pierre de, 1663-1750
Empfänger Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Ort Lausanne
Datum 1722.02.11
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 656, Nr.18*
Fussnote Letzten beiden Seiten leer



File icon.gif à Lausane 11 Fev. 1722

Monsieur

Il y a longtemps que je n'ay eu l'honneur de vous écrire; J'attendois mes Sermons et mon Discours sur le mouvement[1] pour vous les envoyer, vous ne recevrés pourtant pas aujourdhuy mon Discours. Je n'en ay receu que deux Exemplaires; encore sont-ils imparfaits, parce qu'on se hatat de profiter d'une occasion qui se presentoit avant l'impression achevée. On m'envoyera le reste avec la Dissertation de M. de Gamache qui, dit-on, a fait imprimer, pour convaincre le public, qu'il meritoit mieux le prix que moy. S'il ne m'attaque pas, j'en laisserai le Public Juge tranquile. Mais s'il critique mon Discours, je me croirai obligé de me justifier avec l'Academie. J'aurai, en ce cas là l'honneur de vous consulter. J'apprens d'Angleterre que les Newtoniens me font l'honneur d'estendre sur moi l'aversion qu'ils ont prise, pour les Mathematiciens qui ne sont pas de leur Nation.

File icon.gif Ce me seroit une grande gloire, Monsieur, de meriter leur jalousie autant que vous, mais il s'en faut beaucoup et je reconois de bonne foy, mon inferiorité. J'ay à la fin accroché un commerce sur les Couleurs. C'est avec M. Mac Laurins; Apres que nous aurons fini nos conferences j'espere que j'aurai l'honneur de donner ou des preuves de ma docilité ou des raisons suffisantes de mon refus; Je ne manquerai pas, Monsieur, de vous communiquer le tout, si vous l'agréés. Je fais mille voeux pour votre conservation et pour votre prosperité parfaite et je vous prie d'estre persuadé qu'on ne peut pas plus vivement et plus sincerement s'interresser que je fais à vos interets, et à votre gloire. C'est dans les sentimens de la plus parfaite estime, que je serai toute ma vie Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur J. P. De Crousaz


Fussnoten

  1. [Text folgt]


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