Bernoulli, Nicolaus I an Scheuchzer, Johannes (1718.12.17)

Aus Bernoulli Wiki
Version vom 7. Februar 2017, 12:02 Uhr von Maintenance script (Diskussion) (Importing text file)
(Unterschied) ← Nächstältere Version | Aktuelle Version (Unterschied) | Nächstjüngere Version → (Unterschied)
Zur Navigation springen Zur Suche springen


Briefseite   Briefseite  


Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Bernoulli, Nicolaus I, 1687-1759
Empfänger Scheuchzer, Johannes, 1684-1738
Ort Padua
Datum 1718.12.17
Briefwechsel Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 25:Nr.49i
Fussnote



File icon.gif À Mr. Scheuchzer.

Monsieur et tres cher Ami.

Dieu veuille, ou que soit fausse la mechante nouvelle, que je viens d'apprendre, ou que je ne sois pas le premier à Vous la communiquer. S'il est vrai ce que Mr. Michelotti m'a ecrit, il n'y a plus rien à esperer pour Vous,[1] les mauvaises pratiques de nos ennemis ont gagné le dessus, et les menaces du C. M.[2] ont porté les Sgrs. Reffrs. à se desister de leur dessein de Vous proposer au Senat, et Mr. Michelotti à ne plus travailler en Vôtre faveur; il me dit qu'il avoit fait tout son possible pour Vous, mais quod coactus ab officio recedere debeat, et quod sub specie consilii sibi imperatum fuerit de ne se plus meler de cette affaire. J'ai ecrit Lundi passé à Mr. Vincenti[3] pour m'informer mieux de la verité du fait, mais je n'ai pas encore reçu la reponse. Je ne sçai que penser de tout celà, je sçai seulement que le nombre de nos ennemis (dont quelques uns veulent passer pour des amis) est fort grand, qu'on nous rend plusieurs File icon.gif mauvais services, et que nous sommes dechirés par des calomnies. C'est pourquoi j'apprehende, que la chose ne soit que trop vraie. La douleur, dont je suis accablé, ne me permet pas d'ajouter autre chose, si non que personne ne prendra autant de part à Vôtre malheur, ni s'affligera autant de l'affront et de l'injustice, qu'on va Vous faire, que moi, qui et par mon propre interet et par le droit de nôtre amitié suis obligé de partager avec Vous cette disgrace. Mais en remettant tout à la volonté de Dieu je demeure avec un attachement inviolable, Monsieur, Vôtre etc.

À Padoue ce 17. Xbre 1718.


Fussnoten

  1. Pietro Antonio Michelotti hatte in einem Briefe an Nicolaus I Bernoulli von 1718.12.10 geschrieben: “De celeberrimo nostrumque Amicissimo Jo. Scheuchzero desperatum omnino est.”
  2. Gemeint ist der ”Chevalier Morosini”. Michele Morosini (1670-1751), war vom 4. Nov. 1717 bis zum 6. Dez. 1719 Riformatore an der Universität von Padua. Vgl. Nicolaus I Bernoulli an Johannes Scheuchzer von 1718.11.12.
  3. Nicolaus I Bernoulli an Zuan Maria Vincenti von 1718.12.12.


Zurück zur gesamten Korrespondenz