Hermann, Jacob an Bernoulli, Johann I (1712.07.02)
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Autor | Hermann, Jacob, 1678-1733 |
Empfänger | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Ort | Padua |
Datum | 1712.07.02 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 659, Nr.29* |
Fussnote | Siegelspuren. Der Brief enthält einen Auszug aus einem Brief von Leibniz vom 6.5.1712, den dieser via Hermann an Trevisano sandte. Dieser Auszug ist abgedruckt bei André Robinet, La conquête de la chaire de mathématiques de Padoue par les leibniziens: Rev. Hist. Sci., 1991, XLIV/2, pp.195-196 |
Viro Excellentissimo atque Celeberrimo
Joh. Bernoulli.
Jac. Hermannus. S. P. D.
Ante aliquod tempus Ampl. Leibnitius litteras ad me misit Illustri Bernardo Trevisano Nobili Veneto tradendas, quibus Clariss. Nepotem tuum tanquam aptissimum qui vacaturae meae stationi subrogari mereatur, jure commendabat.[1] Unde cum hisce diebus Dn. Trevisanus Patavii esset, Eundem adii et post obsequii atque cultus mei significationem Leibnitianam epistolam tradidi, qua perlecta perhumaniter, ut solet, mihi dicere dignatus est, se plurimum dolere me tam inopinato abitum cogitare, et pro ardore quo teneatur pro decore Academiae Patavinae non defuturum esse partibus suis, ut Dn. Nepos Tuus huc vocetur, persuasum non nisi virum in Arte sua apprime peritum ab Ampl. Leibnitio fallere et falli nescio, commendari posse. Addidit insuper, non abs re fore si Illustr. Carolus Ruzzini Divi Marci Procurator et hujus Universitatis Reformator qui nunc Trajecti ad Rhenum Serenissimae hujus Reipublicae negotia tractat, aut Illustr. pariter Joh. Emo etiam Senator Amplissimus, et hujus RPublicae in Gallia Ablegatus Extraordinarius de Profectibus Subjecti informentur, aut saltem si res eo deduci possit ut ipsemet Illustr. Trevisanus sententiam suam a Proceribus dicere jubeatur, tunc enim tale se testimonium daturum pollicetur quale Ampl. Leibnitius ad se perscripserit. Horum Te ignarum esse nolui, ut videre posses quid hac in re fieri velis quam Dn. Trevisanus proposuit, proximo Mense Venetias me iturum spero atque alteras litteras Dn. Leibnitii pro Illustr. Querino ad me missas, Nobilissimo viro redditurum, qui etiam bonum consilium suggeret in hoc negotio quo opus videtur ob contrarias plurium prensationes quas jam praevideo. Animum tamen non despondeo de successu ubi Proceres nostri de rei veritate id est de insigni doctrina Affinis Tui fuerint certiores redditi. En nunc excerptum ex Leibnitianis literis ad Dn. Trevisanum quae apertae erant et postea antequam eas redderem a me obsignatae. "M. Hermanni vôtre Professeur en Mathematique à Padoue sera obligé de prendre congé, quand le temps de son engagement sera fini, c'est à dire l'année qui vient. Car (entre Nous) étant Ecclesiastique suivant le Rite de sa Patrie, cela l'empeche de demeurer toujours dans le Pays d'un Rite opposé: cependant il se loue infiniment du bon traitement qu'il a receu, et il exalte aussi Monsieur, vos bontés. J'espere que reciproquement on sera content de luy a Padoue, et que son ... . Il a commencé à y introduire la Nouvelle Analyse, et je souhaiterois pour le bien public, qu'on continuât, et qu'on y prit un Successeur qui fut encore versé dans ces nouvelles decouvertes. Il y a deux ou trois Personnes en Italie, qui commencent a s'y appliquer, mais jusqu'icy, il me semble qu'ils n'y vont pas encor assés loin. Ce qu'ils ont donné au Public, ne sont ordinairement que des explications des choses deja trouvées, et on croit que dans quelques additions du leur, ils n'ont pas assés evité les paralogismes. Mais j'espere que Padoue donnera des Gens qui feront des decouvertes de leur propre fond dans cette nouvelle Analyse, sur tout si Vous donnés à M. Hermanni un successeur qui puisse continuer, ce qu'il a si bien commencé. Si Vous pardonnez, Monsieur, à mon zele pour le bien public, la liberté que je prends de dire la dessus mon sentiment, je ne connois personne qui soit plus propre de succeder à M. Hermanni que le Jeune M. Bernoulli Neveu des deux Celebres Professeurs qui ont enrichi la Science par tant de belles decouvertes. Il marche hereusement sur leur traces, il a donné des echantillons qui ont marqué sa penetration, son genie et son application, il a eu l'approbation des habiles gens à Paris. Enfin on attend de sa Personne autant que de son Nom. Il sera même tres propre à servir l'Etat dans le soin des Eaux quand il en aura pris les informations necessaires, etant tres capable d'approfondir une telle matiere, à la quelle il a deja donné des meditations. En un mot je crois que Padoue [f]era une conquête considerable en l'attirant, pendant qu'il est encor, Nullius, et sera primi occupantis. Au reste etc. P. S. Il est bon que le dessein de M. Hermanni de quitter, n'eclate que jusqu'à ce qu'on voye s'il y aura moyen de prendre des bonnes mesures pour le successeur. Pour moy je ne regarde en cela que le bien public. Hanover ce 6. May, 1712. "
Hactenus Ampl. Leibnitius. Ante paucas septimanas epistolium ad Te dedi cum inclusis literis Polenianis[2] quas Tibi redditas esse libens intelligam. Hisce vale et me porro ama.
Patavii 2 Julii 1712.
Monsieur Bernoulli des Academies Royales de
Paris et de Berlin et tres celebre Professeur des
Mathematiques en l'Université
A Basle
Fussnoten
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