Scheuchzer, Johann Jakob an Bernoulli, Johann I (1725.08.11)

Aus Bernoulli Wiki
Version vom 15. April 2016, 13:40 Uhr von Maintenance script (Diskussion) (Importing text file)
(Unterschied) ← Nächstältere Version | Aktuelle Version (Unterschied) | Nächstjüngere Version → (Unterschied)
Zur Navigation springen Zur Suche springen


Briefseite   Briefseite  


Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Scheuchzer, Johann Jakob, 1672-1733
Empfänger Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Ort Küsnacht
Datum 1725.08.11
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 667, Nr. 97*
Fussnote



File icon.gif Monsieur et treshonoré Amy.

Je suis dans la retraite, où la piece victorieuse de M.r votre Fils m'est une consolation. Je la liray avec attention et plaisir: vous felicitant de mon coeur la joye, que vous avez en transportant les belles Lettres dans les pais autrefois barbares par le Canal de Mess.rs vos fils, qui à mon advis fairont bien de hazarder ce voyage pour le bien de la Republique des Lettres. Vous voyez de notre conduite, et je le vois de ce que j'observe tous les jours, que les Muses se preparent pour quitter nos pais, et cherchent d'autres asyles.

Ce jeune Guessner dont j'ay fait mention dernierement n'a d'autre vue, que de se ranger du coté des Empiriques; à quoy luy servira le bonnet Doctoral, que vous luy donnerés de bonne heure. Ce n'estoit pas une seule fois, que je l'ay chassé de mon etude, et de mes lecons, mais la qualité de l'impudence n'a pas permise, qu'il s'en eloignat. Je n'avois autre ressource que celle des mercuriales.

Mes travaux dans ma solitude consistent à ranger plus de 100000 billets en ordre de bataille, qui File icon.gif doivent servir pour un Indice specialissime et exact sur mon Histoire de la Suisse; ainsi que j'ay tout ce vaste pais sous ma direction, et meme sous mes pieds, jettant à terre les papiers aprés qu'ils sont rangés comme il faut.

Vous augmenterés la renommée de mon Cabinet par votre presence, et l'honneur que j'auray de vous servir affermira ma santé.

La poste va partir. Je suis de tout mon coeur Monsieur votre tresh. et tres obeiss. serv. D. J. J. Scheuchzer

Kusnac ce. 11. d'Aoust. 1725.


Fussnoten

Zurück zur gesamten Korrespondenz