Bernoulli, Nicolaus I an Scheuchzer, Johannes (1718.10.01)

Aus Bernoulli Wiki
Version vom 9. Juli 2015, 14:23 Uhr von Maintenance script (Diskussion) (Importing text file)
(Unterschied) ← Nächstältere Version | Aktuelle Version (Unterschied) | Nächstjüngere Version → (Unterschied)
Zur Navigation springen Zur Suche springen


Briefseite   Briefseite  


Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Bernoulli, Nicolaus I, 1687-1759
Empfänger Scheuchzer, Johannes, 1684-1738
Ort Venezia
Datum 1718.10.01
Briefwechsel Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 25:Nr.49e
Fussnote Entwurf



File icon.gif Monsieur et tres cher Ami.

Il y a aujourdhui 8 jours que j'ai recû Vôtre chere Lettre du 10. 7bre,[1] je n'y ai pas repondu par la premiere poste, parceque j'ai voulu avant que de Vous ecrire m'acquitter de Vôtre commission envers Mr. Vincenti[2] et m'informer de lui de l'état de Vôtre affaire. J'ai donc appris de Lui, que tous les trois Seig.rs Reformateurs (parmi lesquels est à present Mr. le Proc. Lorenzo Soranzo à la place d'un autre Mr. Soranzo, qui Vous avoit été contraire)[3] Vous ont nommé pour Professeur, et qu'ils ont deja fait passer la chose al Collegio de' Savj[4]. Il ne reste donc autre chose, si non qu'on approuve Vôtre election au Conseil de' Pregadi[5], et j'espere que celà se fera non obstant les difficultés que les malintentionés ont fait naitre. Les Sgrs. Reformateurs ayant appris que Mr. le Chev. Morosini[6] (un Seigneur d'une grande autorité et Neveu de Mr. le Cardinal Cornaro[7], qui favorise Mr. Pontedera) veut s'opposer à Vôtre election, different de Vous proposer au Senat, jusqu'à ce que ce Seigneur et quelques autres de la faction contraire se rendront en la campagne, ou jusqu'à ce qu'il se trouvera une autre occasion favorable. Quoiqu'il soit fort facile de detruire le faux pretexte dont on se sert pour faire tomber Vôtre election, cependant Messgrs. les Reformateurs ne veulent pas hazarder leur honneur en s'exposant à des contestations. Mr. Vincenti vous auroit deja écrit de Vous disposer au voyage le plutot qu'il sera possible suivant l'ordre qu'il en avoit recû des Sig.rs Reff.rs, mais cet incident de Mr. le Chev. Morosini l'en a empeché. Mr. Michelotti Vous fait ses complimens et excuses de ce qu'à cause de ses occupations il ne repond pas encore à vôtre Lettre,[8] il m'a prié de Vous assurer, qu'il fera tout son possible pour avancer notre affaire et pour gagner même Mr. Morosini. La File icon.gif semaine qui vient je retournerai à Padoue, et j'aurai en peu de temps, comme j'espere, l'honneur de Vous feliciter et de me nommer, Monsieur et tres cher Ami Votre treshumble et tres obeiss.t serviteur et Collegue NB.

Venise ce l.er 8bre 1718.


Fussnoten

  1. Johannes Scheuchzer an Nicolaus I Bernoulli von 1718.09.10.
  2. Zuan Maria Vincenti (1671-1746), von August 1714 bis Juli 1717 venezianischer Resident für Zürich, Bern und Graubünden.
  3. Die Lebensdaten der Gebrüder Lorenzo und Francesco Soranzo konnten nicht ermittelt werden. Francesco Soranzo war Riformatore am Studio di Padua seit 3. Okt. 1716; er wurde am 13. Okt. 1718 durch Alvise Pisani (1664-1741) abgelöst.
  4. Collegio dei Savi, der "Rat der Weisen"; gegründet um 1380, bereitete die Sitzungen und Erlasse des Senats vor.
  5. Das Consiglio dei Pregadi (auch “il Pregadi” genannt) war der Senat der Republik Venedig.
  6. Michele Morosini (1670-1751), venezianischer Adliger, Senator, „cavaliere della Stola d'Oro“, Förderer von Gelehrten und Studenten; am 4. Nov. 1717 als Riformatore an der Universität von Padua gewählt (sein Nachfolger wird am 7. Dez. 1719 Giovanni Francesco Morosini (1658-1739)).
  7. Giorgio Cornaro (1658-1722), seit 1697 Bischof von Padua, seit 1698 Kardinal zu Santi XII Apostoli.
  8. Dieser Brief ist anscheinend nicht erhalten.


Zurück zur gesamten Korrespondenz