Burnet, William an Bernoulli, Johann I (1711.11.20)
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Autor | Burnet, William, 1688-1729 |
Empfänger | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Ort | London |
Datum | 1711.11.20 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | BS UB, Handschriften. SIGN: L I a 654, Nr.15* |
Fussnote | 2 Siegel. Das Datum des Briefes enthält keine Jahresangabe. Joh. I B. hat autograph hinzugefügt: "1711. peutetre 1710." Dem Brief liegt ein gedruckter Ausschnitt aus Phil. Trans. t.27, Nr. 328 (1710), p.195 bei, in dem Craig die bereits angekündigte Ehrenrettung Joh. B.s hinsichtlich dessen motus reptorius öffentlich ausspricht. Dieses Heft der Phil. Trans. erschien frühestens im Dezember 1710. Auch bestätigt Joh. I Bernoulli im Brief von 1712 03 05 Burnet den Erhalt eines Briefes von 1711 11 20, nachdem die Korrespondenz länger unterbrochen war. |
Londres 20 Nov. 1711.
Monsieur
Vous aurez asteur la satisfaction de voir que M.r Craig a voulu tout de bon vous donner la reparation qui vous etoit due; Je vous aurois envoyé toute la piece,[1] si je ne craignois vous le faire payer trop cher, d'ailleurs vous la verrez dans les Actes de Leipsic.[2] Elle contient une maniere generale de former les logarithmes par la meme substitution dont il se sert pour les Quadratures. Je suis tres faché que M.r D'Obdam a si peu repondu aux esperances qu'il m'avoit données sur l'affaire de Leyde; outre que cela vous auroit amené dans notre voisinage, il vous auroit sans doute engagé à vous soucier plus du monde, et à lui donner bien des decouvertes que je crains que vous[3] ne vous contentiez asteur d'avoir dans la pensée. C'est par cette heureuse methode de developement que j'esperois que les Mathematiques seroient encore portées bien plus loin qu'elles ne sont, et qu'elles ne seront par d'autres. Mais patience, vous pourriez bien faire par bonté, ce que vous auriez fait par office. Je souhaite de tout mon coeur que votre santé vous le permette, qu'elle vous dure bien longtemps, et à Madame votre Epouse, et à vos chers enfans; c'est le souhait tres ardent de Monsieur Votre tres humble et tres obeissant Serviteur W. Burnet
J'espere que M.r Votre Neveu se porte bien; Quand aurois-je le plaisir de le voir en Angleterre?
Il ne se fait pas grand chose dans notre Academie; presentement: quelques experiences sur la descente des corps du haut du clocher de St. Paul. L'experience s'est executée par un fil d'archal[4] qui passant du haut en bas, dans le moment que les balles[5] echappoient tira un pendule qui estoit en bas. Balle de vif Argent, pesant 908 grains, Diametre d'un pouce, to[mbe] dans 4 secondes minutes, par la hauteur de 220 pieds d'Angleterre, balle[6] d[e] verre pesant 510 grains, diam. [2] pouces , tomba dans 8 secondes , le Barometre etant à 29.7, Thermometre 60 degr. au dessus du point de gelée, autre experience que l'air passant par metal ardent est inutile à la respiration, autre experience sur la differente refraction de la lumiere par les fluides qui montre qu'ils n'ont pas cette qualité à proportion de leurs gravités specifiques, mais plutost de leur inflammabilité. On dit que M. de Moivre va imprimer un livre sur le hazard, qui ira bien plus loin que le livre francois Analyse du jeu de ha[zar]d.[7] Je ne me mele du tout presentement de ces etudes à cause que je me suis tourné à l'etude de notre droit commun de ce pais, car j'ai quitté le dessein d'estre Ministre; Mr. Newton m'a chargé de vous faire ses complimens quand je vous ecrirais aussi bien que M.r Craig, et le D.r Cheyne.
Mes lettres s'addressent toujours chez M.r S'Gravesande avocat à la Haye.
A Monsieur
Monsieur Bernoulli
professeur tres-celebre
es Mathematiques
à
Basel
Fussnoten
- ↑ [Text folgt]
- ↑ [Text folgt]
- ↑ Im Manuskript ist irrtümlich "ne vous ne" statt vous ne vous" geschrieben.
- ↑ fil de laiton
- ↑ Im Manuskript steht "bals"
- ↑ Im Manuskript steht "bal"
- ↑ [Text folgt]
- ↑ Dem Brief liegt der folgende gedruckte Ausschnitt aus den Phil. Trans. (Bd. XXVII, 1710/12, S. 195) bei: "Obiter Lectorem hic monitum volo, quod Curva, quae ex nostra Problematis de Longitudine linearum Curvarum Analysi in Actis Phil. R. S. Anni 1708 edita eadem sit cum proposita. Ego quidem de recte instituta Analysi tantum sollicitus hanc Curvae propositae et inventae coincidentiam minime observabam, priusquam de ea me certiorem fecerit Clariss. D. Jo. Bernoulli in litteris suis ad D. Guil. Burnetum, R. S. S. missis; in quibus etiam Celeberrimum virum meis contra Motum suum Reptorium objectionibus plene satisfecisse ex puro (quam colo) Veritatis amore libenter agnosco."
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