Bernoulli, Johann I an Montmort, Pierre Rémond de (1718.03.17)

Aus Bernoulli Wiki
Zur Navigation springen Zur Suche springen


Briefseite   Briefseite   Briefseite   Briefseite  


Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Empfänger Montmort, Pierre Rémond de, 1678-1719
Ort Basel
Datum 1718.03.17
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 665, Nr.10
Fussnote Datum am Briefkopf eigenhändig. Brieftext ab Ende der Seite 4 als Marginalie auf Seite 1 fortgesetzt



File icon.gif Bale ce 17. Mars 1718.

Monsieur

Voici une piece que j'ay fait faire par mon fils[1]; j'ay dessein de l'envoyer à Leipsic pour etre inserée dans les Actes.[2] Elle contient entre autres choses deux constructions de mon probleme sur les trajectoires[3] proposé aux Anglois par feu Mr. Leibnits[4]. Mais comme cet ecrit ne pourra étre rendu public qu'en deux ou trois mois d'ici: j'ay crû de ne pas mal faire de Vous en envoyer copie, à fin que Vous puissiez attester en cas de besoin que Vous avez vû mes solutions avant que j'aye vû celles de Mr. Taylor[5], en cas que celles-ci paroissent plutot que les miennes. Par l'extrait de la lettre de Mr. Taylor[6], que Vous avez eu la bonté de me communiquer en Anglois[7] et que j'ay fait traduire par un homme, qui lui meme n'entend pas trop bien ni l'Anglois ni les Mathematiques[8], je comprens que sa solution doit differer beaucoup de la mienne, si bien que je n'ai pas à craindre que l'on ne croye que ma solution ait eté tirée de celle qu'il a publiée ou qu'il publiera dans les Transactions en cas qu'elle paroisse avant la mienne. Car à ce que je voi il s'est plongé dans les fluxions secondes, qui ne sont point necessaires pour cet exemple, quoique d'ailleurs il ait raison de blamer Mr. Herman[9] qui pretend qu'on peut se passer des fluxions secondes dans tous les cas des trajectoires,[10] non obstant que Lui meme s'en serve dans l'exemple de Mr. Leibnits[11], comme le remarque fort bien Mr. Taylor[12]. Je ne sçai si Mr. Taylor[13] aura reduit sa solution, jusqu'aux quadratures, c'est à dire, si non seulement il aura trouvé une equation en differences ou fluxions premieres, mais aussi qui soit telle que les indeterminées s'y trouvent separées pour pouvoir la construire par le moyen des quadratures. Si sa solution n'est pas dans ce degré de perfection, il ne peut pas se vanter d'avoir satisfait aux conditions de Mr. Leibnits[14]. Vous pourez donc avertir Mr. Taylor[15], que Vous avez mes constructions entre les mains, et qu'il ne tient qu'à lui de Vous envoyer aussi ses deux solutions, à fin que Vous puissiez ensuite les echanger en Lui envoyant les miennes et à moi les siennes. Je fus surpris de voir dans les Actes de Leipsic du moi d'Aoust de l'année passée une methode pour les trajectoires sous le nom de Mr. Herman[16], qui est tout à fait la meme que celle de mon Neveu[17]; ce qui plus est il suit le meme ordre dans l'operation, comme je l'ay conçû, en Vous communiquant cette methode dans une lettre du 10. Juillet, que j'eus honneur de Vous ecrire,[18] comme Vous trouverez, si Vous voulez prendre la peine de chercher cette lettre-là, et de confronter ce que Vous y trouverez sur cette matiere avec la regle que Mr. Herman[19] donne dans les Actes du mois suivant[20]. Il a tort de pretendre que cette regle s'etende universellement aux courbes transcendentes aussi bien qu'aux File icon.gif algebriques; si cela etoit nous n'aurions pas manqué mon Neveu[21] et moi, de nous en prevaloir avant Mr. Herman[22]. Je suis aussi du sentimemt de Mr. Taylor[23], que la solution particuliere de Mr. Herman[24] de l'exemple dont il s'agit est incomplete, en ce qu'il ne montre pas comment son equation est applicable aux cas particuliers. Enfin je me moque du calcul terrible, que le bon Mr. Herman[25] a eu la hardiesse d'entamer pour reduire cet exemple en question qui est son quatrieme[26] à une equation differentielle du premier degré, dans laquelle on ne voit encore aucune apparence d'en pouvoir separer les indeterminées. Et Dieu sçait s'il seroit jamais venu à bout de cette separation pour le cas particularissime de , auquel les courbes données sont des cycloides, s'il n'avoit pas vu dans les Actes de 1697 ma construction de la synchrone,[27] qui n'est autre chose que la trajectoire meme des cycloides, comme je le remarque dans l'endroit cité. L'embarras du calcul de Mr. Herman[28] se manifestera trop quand on le comparera avec la simplicité de mes constructions. Je serai curieux de voir si les solutions de Mr. Taylor[29] sont telles qu'on puisse determiner, comme par ma premiere, tous les cas auxquels les trajectoires deviennent algebriques: ce seroit là un nouveau probleme, qui n'embarasseroit pas peu Messrs. les soluteurs; mais pour Messrs. les Anglois, il ne faudra plus rien leur proposer, puisque Mr. Taylor[30] nous asseure, que personne d'eux ne s'en mettra plus en peine; que sçait-on si Mr. Taylor[31], en cas qu'il n'eut pas reussi, il n'auroit pas voulû nous persuader, qu'il n'avoit jamais pris la peine de s'attacher à nôtre probleme. Je suis tout à fait de Vôtre sentiment Monsieur, touchant le memoire que je Vous ai envoyé contre celui que Mr. Keil[32] avoit publié contre moi dans le Journal litteraire de la Haye.[33] Quoique Mr. Keil[34] à cause de sa maniere d'ecrire peu honnete et choquante, meritat bien que je ne le menageasse pas, et que je lui rendisse la pareille en le comblant d'expressions picquantes, je n'ai pourtant jamais eu la pensée de publier ce memoire, ni sous mon nom, ni sous telle forme que je Vous l'ay envoyé; car Mr. Keil[35] qui ne cherche qu'à troubler mon repos n'aura pas l'honneur que je Lui reponde jamais en personne. Ce memoire ne contenoit donc que la matiere à repondre que je voulois fournir à celuy qui voudra me preter sa plume, comme j'ay fait à peu prés à l'egard de cet inconnu[36] qui a pris la peine de repondre pour moi dans les Actes de Leipsic de l'année 1716 au mois de Juillet;[37] [38]je ne m'en etois melé aucunement, ni de la forme qu'il vouloit donner à sa reponse, ni des expressions dont il se servoit et que je n'approuve pas toutes; il m'a qualifié de titres que je n'ai jamais eu la vanité d'ambitionner, avec cela il a turlupiné Mr. Keil[39] d'une maniere qui ne peut qu'aigrir son esprit trop sujet à prendre feu: cela ne me plaisoit pas, j'aurois souhaité que mon Apologiste eut dit les choses simplement et nettement sans toucher aux personalitez, ce que je Lui aurais recommandé avec empressement, s'il m'avoit communiqué son dessein, lorsqu'il m'offrit par une lettre obligeante[40] de vouloir defendre ma cause contre les insultes File icon.gif de Keil[41] me priant seulement de Lui envoyer les preuves et les documens autentiques, lesquels je ne pouvois pas Lui refuser.[42] Pour ce memoire en question Vous en ferez ce qu'il Vous plaira, car je n'oserois Vous donner la peine de le dresser d'une façon propre à voir le jour avec la forme que Vous recommendez et que j'approuve entierement; il me semble cependant qu'il ne seroit pas mal que cet ecrit paroisse dans la meme langue et dans le meme journal où on a vû la critique de Mr. Keil[43], sans cela il faudra me contenter que quelqu'un se trouve, qui voudra faire ma reponse en Latin pour la publier dans les Actes, en ce cas je Vous promets, que je Lui recommenderai la moderation, quoique je ne puisse pas asseurer, que je serai toujours le maitre de sa plume, comme peutetre Mr. Newton[44] ne l'est pas de celle de Mr. Keil[45], ou au moins ne veut pas l'etre à l'egard de moi.

Quant à ce, que Mr. Keil[46] a ecrit à Mr. Taylor[47] sur mon chapitre dont celuici Vous a communiqué l'extrait de propos deliberé, et que Vous avez pris la peine de me copier dans Vôtre lettre[48], par où je vois que Mr. Keil[49] traitte de trifles, c'est à dire (selon la pensée de mon interprete) de vetilles ou de bagatelles, ce que j'ay publié jusqu'à present. Vous pouvez conter Monsieur, et je Vous prie meme de l'ecrire en reponse à Mr. Taylor[50], que Mr. Keil[51] ne viendra pas à bout de son dessein, quand il veut me chagriner par un mepris simulé, qu'il temoigne pour moi ou pour mes productions, au moins qu'il fait semblant de temoigner presentement, je n'en suis pas plus touché que de ses eloges, dont il m'avoit honoré au commencement dans le meme Journal literaire, peutetre pour m'attirer dans son parti contre Mr. Leibnits[52]: Les eloges et les injures qui viennent d'une personne de peu de reputation me sont indifferentes, ainsi Mr. Keil[53] a beau faire, il n'aura pas le plaisir de me voir en inquietude, à cause de sa mauvaise humeur contre moi: je fais plus de cas du jugement impartial des sçavans, qui joignent l'honneteté à leur Erudition dans le nombre desquels je Vous comte Monsieur principalement; ainsi l'estime dont Vous m'honorez m'est infiniment plus chere que le mepris de Mr. Keil[54] ne m'est facheux, je me fie aussi beaucoup sur la droiture de coeur de Mr. Newton[55], qui en jugeant favorablement de mes decouvertes n'aura pas trahi sa conscience. La disgrace que Mr. Keil[56] a jetté sur moi, doit aller bien loin, puisque plutot que d'avouer que je me suis appliqué à quelque chose d'utile et d'important, il aime mieux dire, que la partie des Princ. philos. de Mr. Newton[57], que j'ay un peu examiné en y trouvant File icon.gif des erreurs et dont il croit que j'ay etudié à fond la matiere, il aime, dis-je, mieux dire, que cette seule partie de la Philosophie de Mr. Newton[58] est de nulle importance, ce sont les sections 2.de, 3.me et 4.me du livre second, où Mr. Newton[59] traitte des mouvemens des corps dans des milieux resistans[60], ce dont la recherche lui doit avoir paru des plus epineuses et partant d'assez grande consequence, d'autant qu'il la nomme Lui meme perplexas disquisitiones, voyez la derniere proposition de la section 4.me du second livre p. 259.[61] Mais on voit bien que si je m'etois attaché à une autre partie de cette philosophie, Mr. Keil[62] n'auroit pas manqué de dire, qu'elle seule seroit de nulle utilité; et pourquoi cela? parcequ'il ne m'aime pas; mais pourquoy ne m'aime-t-il pas? parceque je ne suis pas Anglois; il est cependant fort plaisant de le voir se contredire si grossierement, en ce que dans le meme temps, qu'il appelle cette matiere de nulle importance, il en emprunte un probleme et me le propose comme quelque chose d'utile si je voulois appliquer ma science à ce qui a de l'utilité: c'est la proposition inverse comme Vous dites[63], de la 10, p. 232 de Mr. Newton[64]:[65] or c'est justement celle où j'ay montré que Mr. Newton[66] a commis des bevües; J'ai donc fait tout à la fois un travail utile et inutile. Pour ce qui est du defi en me proposant cette inverse, je voudrois bien sçavoir avant que de m'y attacher, si Mr. Keil[67] Lui meme ou quelqu'autre de ses compatriotes a resolu ce probleme jusqu'à la construction, car si par resoudre il n'entend autre chose que trouver une equation differentielle du second ou 3.me degré, je l'ay resolu il y a longtemps dans les Memoires de 1711[68] et dans les Actes de Leipsic de 1713[69]. Mais si Mr. Keil[70] exige une solution parfaite, c'est à dire ou algebraique, si la chose le permet, ou reduite aux differences premieres et aux indeterminées separéez propre à construire par les quadratures, il faut que Mr. Keil[71] nous convainque auparavant, que dans ce sens il a resolu ce probleme, autrement on Lui dira: Quaerit Delirus quod non respondet Homerus[72].[73] Mais en voilà assez sur le chapitre de Mr. Keil[74].[75]

Oserois-je Vous demander Monsieur, si Vous avez ecrit à Mr. Newton[76], comme Vous Vous en etes chargé, ce que je Vous avois marqué touchant les sentiments que j'ai à son egard: j'auray du plaisir à apprendre sa reponse là dessus. Ce sera aussi une obligation que je Vous aurai, si Vous effectuez, ce que Vous m'offrez de me faire part de ce que l'Histoire des fluxions de Mr. Raphson[77] et la nouvelle edition de l'Optique de Mr. Newton[78] peuvent contenir de curieux et de nouveau: Je me figure bien que les non-Anglois ne feront pas grande figure dans l'Histoire des fluxions: Mon fils[79] est de retour ici depuis environ deux mois, il s'etoit arreté à Strasbourg pres de 4 semaines ayant eu la fievre dont il est gueri, il se recommende à l'honneur de Vos bonnes graces; il a aussi apporté les microscopes pour mon Neveu[80] à qui j'en ai dejà donné avis, et Vôtre Analyse sur les hazards[81] pour Mr. Iselin[82], auquel il la delivra d'abord en main propre, et qui m'a chargé de Vous en faire ses remerciemens, en attendant qu'il trouve l'occasion de s'en acquiter Lui meme par une lettre. Il n'y a point de voye plus[83] courte pour ecrire de chez Vous à mon Neveu[84], que celle par Turin, il n'y a qu'à mettre tout court à Monsr. Bernoulli[85] Professeur des Mathematiques à Padoue par Turin, c'est de cette route, que mon fils[86] etant à Paris s'est servi pour ecrire pour Venize et Padoue. En finissant j'ay l'honneur de Vous asseurer que je suis avec le respect et la reconnoissance que je Vous dois Monsieur Vôtre tres-humble et tres obeissant Serviteur J. Bernoulli.


Fussnoten

  1. Bernoulli, Nicolaus II (1695-1726. Bernoulli, Nicolaus II, De Trajectoriis curvas ordinatim positione datas ad Angulos rectos vel alia data lege secantibus ; qua occasione communicatur gemina constructio alicujus problematis a Leibnitio propositi de trajectoriis orthogonalibus : una cum Appendice de Epistola pro Eminente Mathematico Actis Lips. Mens. Jul. A. 1716 inserta, in : AE Junii 1718, pp. 248-262.
  2. Es handelt sich also bei der übersandten "piece" um eine handschriftliche Version des dann im Juli 1718 unter dem Namen von Nicolaus II Bernoullli publizierten Aufsatzes De Trajectoriis.
  3. Johann Bernoulli hatte Leibniz im Brief von 1716.03.11 sein verallgemeinertes Trajektorienproblem gesandt, bei welchem nicht nur die Trajektorien sondern auch die zu schneidende Kurve bestimmt werden sollten. Zugleich gab er in diesem Brief Konstruktionen für die Kurven der beiden Teile des Problems an.
  4. Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716). Leibniz hat dann das verallgmeinerte Trajektorienproblem Johann Bernoullis wiederum über einen Brief an Abbé Conti von 1716.04.14 den englischen Mathematikern übermittelt. Es sollte auf diese Weise als Testfall für deren vermutete Unfähigkeit zur Lösung dienen.
  5. Taylor, Brook (1685-1731). Taylor, Brook, Solutio problematis a Domino G. G. Leibnitio, Geometris Anglis nuper propositi in : Phil. Trans., 30, no 354 (October, November and December 1717), London, 1720, pp. 695–701.
  6. Taylor, Brook (1685-1731).
  7. Dieser Auszug aus Taylors englischsprachigem Brief findet sich im Brief von Montmort an Johann I Bernoulli von 1718.01.26.
  8. Dieser Übersetzer ist bisher nicht identifiziert.
  9. Hermann, Jacob (1678-1733).
  10. Hermann, Jacob, Na. 023, Schediasma de Trajectoriis datae Seriei Curvis ad angulos rectos occurrentibus: continens solutionem generalem Problematis in Actis Erud. 1698 p. 471 primum propositi et in Actis Anni superioris p. 226 iterati, in: AE Augusti 1717, pp. 348.
  11. Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716).
  12. Taylor, Brook (1685-1731).
  13. Taylor, Brook (1685-1731).
  14. Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716).
  15. Taylor, Brook (1685-1731).
  16. Hermann, Jacob (1678-1733). Hermann, Jacob, Na. 023, Schediasma de Trajectoriis datae Seriei Curvis ad angulos rectos occurrentibus: continens solutionem generalem Problematis in Actis Erud. 1698 p. 471 primum propositi et in Actis Anni superioris p. 226 iterati, in: AE Augusti 1717, pp. 348-352.
  17. Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759).
  18. Brief von Johann I Bernoulli an Montmort von 1717.07.10.
  19. Hermann, Jacob (1678-1733).
  20. Hermann, Jacob, Na. 023, Schediasma de Trajectoriis datae Seriei Curvis ad angulos rectos occurrentibus: continens solutionem generalem Problematis in Actis Erud. 1698 p. 471 primum propositi et in Actis Anni superioris p. 226 iterati, in: AE Augusti 1717, pp. 348-352.
  21. Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759).
  22. Hermann, Jacob (1678-1733).
  23. Taylor, Brook (1685-1731).
  24. Hermann, Jacob (1678-1733).
  25. Hermann, Jacob (1678-1733).
  26. Hermann, Jacob (1678-1733). Hermann, Jacob, Na. 023, Schediasma de Trajectoriis datae Seriei Curvis ad angulos rectos occurrentibus: continens solutionem generalem Problematis in Actis Erud. 1698 p. 471 primum propositi et in Actis Anni superioris p. 226 iterati, in: AE Augusti 1717, pp. 351-352.
  27. Bernoulli, Johann, Op. XXXVII, Curvatura radii in diaphanis non uniformibus, Solutioque Problematis a se in Actis 1696, p. 269, propositi, de invenienda Linea Brachystochrona, id est, in qua grave a dato puncto ad datum punctum brevissimo tempore decurrit, & de curva Synchrona seu radiorum unda construenda, in: AE Maji 1697, pp. 206-211.
  28. Hermann, Jacob (1678-1733).
  29. Taylor, Brook (1685-1731).
  30. Taylor, Brook (1685-1731).
  31. Taylor, Brook (1685-1731).
  32. Keill, John (1671-1721).
  33. [Text folgt].
  34. Keill, John (1671-1721).
  35. Keill, John (1671-1721).
  36. Dieser "inconnu" war bekanntlich Johann I Bernoulli selbst. Er hatte den Text, in welchem er seine Verdienste bei der Erfindung und dem Ausbau des Leibnizschen "calculus" gegenüber den Engländern, insbesondere gegen John Keill dokumentieren wollte, in seinem Brief an Christian Wolff von 1716.04.08 übermittelt mit der Bitte, diesen Text redaktionell als den eines anonymnen Autors bearbeitet in den Acta Eruditorum zu publizieren.
  37. [Bernoulli, Johann I], Epistola pro eminente mathematico, Dn. Johanne Bernoullio, contra quendam ex Anglia antogonistam scripta, in: AE Julii 1716, pp. 296-315.
  38. Die folgende Passage hat Montmort an Newton übermittelt. Siehe Brewster, David, Memoirs of the Life, Writings, and Discoveries of Sir Isaac Newton, vol. 2, Edinburgh 1855, p. 439.
  39. Keill, John (1671-1721).
  40. [Text folgt].
  41. Keill, John (1671-1721).
  42. Hier endet die von Montmort an Newton übermittelte Passage.
  43. Keill, John (1671-1721).
  44. Newton, Isaac (1643-1727).
  45. Keill, John (1671-1721).
  46. Keill, John (1671-1721).
  47. Taylor, Brook (1685-1731).
  48. Brief von Montmort an Johann I Bernoulli von 1718.01.26.
  49. Keill, John (1671-1721).
  50. Taylor, Brook (1685-1731).
  51. Keill, John (1671-1721).
  52. Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716).
  53. Keill, John (1671-1721).
  54. Keill, John (1671-1721).
  55. Newton, Isaac (1643-1727).
  56. Keill, John (1671-1721).
  57. Newton, Isaac (1643-1727).
  58. Newton, Isaac (1643-1727).
  59. Newton, Isaac (1643-1727).
  60. Im Manuskript steht "risistans".
  61. [Text folgt].
  62. Keill, John (1671-1721).
  63. Im Manuskript steht "ditez".
  64. Newton, Isaac (1643-1727).
  65. [Text folgt].
  66. Newton, Isaac (1643-1727).
  67. Keill, John (1671-1721).
  68. Bernoulli, Johann, Op. LXXXVIII, Extrait d'une Lettre de M. Bernoulli, écrite de Basle le 10. Janvier 1711, touchant la maniere de trouver les forces centrales dans les milieux resistans en raison composée de leur densités & des puissances quelconques des vitesses du mobile. Addition de M. (Nicolas) Bernoulli, Neveu de l'Auteur de ce Memoire-cy, in: Mém. Paris 1711 (1714), pp. 47-53; 53-56.
  69. Bernoulli, Johann, Op. XC, De Motu Corporum gravium, Pendulorum, & Projectilium in mediis non resistentibus & resistentibus supposita Gravitate uniformi & non uniformi atque ad quodvis punctum datum tendente, et de variis aliis huc spectantibus, Demonstrationes Geometricae. Continuatio Demonstrationum, quarum initium Mensi superiori pag.77 seqv. insertum est, in: AE Februarii 1713, pp. 77-95 und AE Martii 1713, pp. 115-132.
  70. Keill, John (1671-1721).
  71. Keill, John (1671-1721).
  72. Homer (ca. 8. Jh. v. Chr.).
  73. [Text folgt].
  74. Keill, John (1671-1721).
  75. Der Text ist von "Je serai curieux..." bis hierher am Rand mit Bleistift gekennzeichnet.
  76. Newton, Isaac (1643-1727).
  77. Raphson, Joseph (1648-1715). Raphson, Joseph, The History of Fluxions, Shewing in a Compendious Manner the First Rise Of, and Various Improvements Made in That Incomparable Method. by (the Late) Mr. Joseph Raphson, London (Pearson) 1715 oder Raphson, Joseph, Historia fluxionum sive tractatus originem & progressum peregregiæ istius methodi brevissimo compendio (et quasi synopticè) exhibens. Per Josephum Raphsonum A. M. & R. S. S., Londini (Pearson) 1715.
  78. Newton, Isaac (1643-1727). Newton, Isaac, Opticks or, a treatise of the reflections, refractions, inflections and colours of light. The second edition, with additions, London (W. and J. Innys) 1718 oder Newton, Isaac, Optice sive de reflexionibus, refractionibus, inflexionibus & coloribus lucis, Libri Tres. Authore Isaaco Newton, Equite Aurato. Latine reddidit Samuel Clarke, S.T.P. Editio Secunda, auctior. Londini (G. & J. Innys) 1719.
  79. Bernoulli, Nicolaus II (1695-1726).
  80. Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759).
  81. Montmort, Pierre Remond de, Essay d’analyse sur les jeux de hazard, Seconde edition, revüe & augmentée de plusiers lettres, Paris (J. Quillau) 1713.
  82. Iselin, Jacob Christoph (1681-1737).
  83. Der folgende Text findet sich auf dem oberen und dem linken Rand von p. 1 des Briefes.
  84. Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759).
  85. Bernoulli, Nicolaus I (1687-1759).
  86. Bernoulli, Nicolaus II (1695-1726).


Zurück zur gesamten Korrespondenz